Fil d'Ariane
Pour que la magie de son cinéma mobile opère en tout lieu, Buhle Sithela utilise cet appareil compact de projection alimenté par l'énergie solaire. Mais pour financer tout cela, ce jeune entrepreneur utilise d'autres ressources qui n'ont rien à voir avec le 7e art.
Mon rêve c'est d'offrir des cinémas gratuits dans le township.
Buhle Sithela
Une fois par semaine, il nettoie les poubelles du quartier pour 3 euros. "En nettoyant des poubelles pour seulement 50 rands, mon idée était que j'allais prendre l'argent du nettoyage des bacs et l'utiliser pour acheter un projecteur, puis des enceintes afin d'avoir mon propre cinéma, car mon rêve c'est d'offrir des cinémas gratuits dans le township", raconte Buhle Sithela.
Ce projet-là, Buhle Sithela et ses amis, l'ont intitulé Khayelitsha Poubelle Propre, et ils espèrent reproduire ce modèle à travers le pays. Un travail plutôt ingrat, pour un salaire modeste. Mais un rêve d'enfant des townships, ça n'a pas de prix.