Guinée, Côte d’Ivoire, Centrafrique… Les dernières élections, qu’elles soient présidentielles ou législatives, ont donné lieu à un certain malaise, des tensions politiques voire de la violence. Comment expliquer cette contestation du suffrage universel sur le continent ? « Nous assistons de plus en plus à des démocraties sans opposition. Les principaux opposants sont soit en prison, soit en exil », affirme Alioune Tine, fondateur du laboratoire d'idées ArikaJom Center et membre de la Coalition citoyenne.