Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé dimanche sa candidature pour les élections présidentielles du 18 avril 2019. Une candidature qui vient confirmer les doutes qui planaient sur sa volonté a rester au pouvoir pour cinq années de plus, malgré son état de santé.
C'est désormais certain : à la tête de l'Etat algérien depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika briguera bien un 5ème mandat le 18 avril prochain. Ses apparitions publiques se faisant de plus en plus rares depuis son AVC en 2013, c'est par un message transmis à l'agence de presse officielle APS qu'il a annoncé sa candidature.
Une nouvelle qui n'a rien de surprenant, il faut dire que tous les signaux étaient aux vert : ce samedi, le FLN, le parti présidentiel tenait un grand meeting pour appuyer la candidature d'Abdelaziz Bouteflika... Le week-end précédent, c'était les quatre partis de la coalition gouvernementale, tous réunis - qui apportaient déjà leur soutien... Ils se félicitent aujourd'hui.
Le président a répondu favorablement aux appels incessants des partis de l'alliance. Il l'a fait avec beaucoup de courage, il a consenti à faire ce sacrifice Chiheb Seddik, député et porte parole du parti Rassemblement National et Démocratique
Pour autant, nombre d'observateurs font part de leur inquiétude face à l'état de santé du président Bouteflika... Sera-t-il notamment capable de présenter sa candidature en personne devant le conseil constitutionnel comme l'exige la pratique ? L'opposition juge en tout cas cette candidature déplacée.
C'est une candidature contre-nature. Contre-nature de par son classement déjà, c'est un cinquième [mandat]. Contre-nature, deuxièmement, par le bilan catastrophique et désastreux enregistrés lors des quatre premiers mandats Abdelwakil Blamm, opposant
A l'approche de la présidentielle, la classe politique algérienne est divisée... Les candidats ont jusqu'au 3 mars minuit pour déposer leur dossier mais plusieurs formations ont déjà annoncé qu'elles boycotteraient ce scrutin qu'elles jugent peu crédible... c'est notamment le cas du plus ancien parti de l'opposition, le Front des forces socialistes... Même chose pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie et pour les islamistes du Front pour la justice et le développement.
A l'approche de la présidentielle, la classe politique algérienne est divisée... Les candidats ont jusqu'au 3 mars minuit pour déposer leur dossier mais plusieurs formations ont déjà annoncé qu'elles boycotteraient ce scrutin qu'elles jugent peu crédible... c'est notamment le cas du plus ancien parti de l'opposition, le Front des forces socialistes... Même chose pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie et pour les islamistes du Front pour la justice et le développement.
Autre information à noter dans ce processus électoral : Tayeb Bélaïz a été nommé ce dimanche à la tête du Conseil constitutionnel. C'est le président Bouteflika qui l'a justement nommé après le décès de Mourad Medelci.