Pour le huitième vendredi consécutif de contestation populaire en Algérie, la mobilisation, encadrée par un dispositif de sécurité beaucoup plus important, a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. Les Algériens réclament le départ du tous les proches de l'ex-chef de l'État Abdelaziz Bouteflika. Un président par intérim Abdelkader Bensalah a été nommé, selon la Constitution, mais les protestataires estiment que ce cacique du régime pourrait leur "voler leur révolte".