Les raisons du crash de l'avion militaire algérien restent à ce jour inconnues. 257 personnes ont péri le 11 avril 2018 dernier à Boufarik. De nombreuses familles algériennes traversent des moments douloureux. Notre journaliste Kamel Zait a rencontré la famille d'un des pilotes.
Le cercueil du lieutenant colonel Mahrez Sidiki arrive dans ce quartier modeste d'Alger qui l'a vu grandir. C'était un des pilotes de l'avion militaire qui s'est écrasé à Boufarik. Il a fallu 5 jours aux autorités pour identifier son corps. Aujourd'hui sa famille va pouvoir faire son deuil.
"C'est un choc pour nous tous, Mahrez était quelqu'un de bien, c'est une tragédie qui a touché beaucoup d'algériens, 256 autres personnes! je souhaite que les autres familles puissent récupérer les dépouilles de leurs proches pour qu'ils puissent faire leur deuil." Khireddine Sediki, frère de Mahrez Sidiki
Ses collègues pilotes ont porté son cercueil jusqu'au petit cimetière du quartier. Famille, voisin, amis mais aussi des dizaines d'anonymes se sont déplacés pour ses funérailles.
C'était quelqu'un de très gentil, très simple, un fils de bonne famille comme on dit chez nous. Nassim Zerkouk, ami de Mahrez Seddiki
"C'était un ami de longue date, j'étais son coiffeur depuis des années, donc je le voyais chaque 15 jours, c'était quelqu'un de très gentil, très simple, un fils de bonne famille comme on dit chez nous." Nassim Zerkouk, ami de Mahrez Seddiki
Mahrez Sidiki et ses collègues pilotes sont en passe de devenir des héros en Algérie. Le jour du crash, ils ont réussi à manoeuvrer l'avion pour éviter qu'il ne s'écrase sur une zone habitée, sauvant plusieurs centaines de vies. Les images témoigne de l'ampleur de la catastrophe. Aujourd'hui, plusieurs dizaines de corps n'ont toujours pas été identifiés.