Plus de 24 heures après l'annonce d'Abdelaziz Bouteflika de renoncer à briguer un 5ème mandat, l'Algérie reste tiraillée... Les premières explosions de joie ce lundi ont laissé place au doute. L'élection présidentielle a été reportée, une conférence nationale annoncée mais le Président reste toujours au pouvoir, de fait, au-delà de la fin de son mandat prévue au 28 avril. La jeunesse lui répond dans la rue et maintient la pression. Nouveau mot d'ordre : en finir avec le système Bouteflika. Mettre fin au règne des caciques, qui, selon la foule, reste aux pouvoir malgré les évictions de ces dernières heures.