Algérie : remise en liberté de deux journalistes du site Algérie Part

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Ils sont libres en attendant un complément d'informations. Abdou Semmar et Merouane Boudiab étaient en détention préventive depuis le 25 octobre 2018. Les deux journalistes du site d'information Algérie Part étaient accusés  de « diffamation, de menaces et d'atteinte à la vie privée ». La presse en ligne algérienne est actuellement touchée par une vague d'arrestations.

Branle-bas de combat au tribunal de Bir Mourad Rais. Venus de toute l'Algérie, 43 avocats défendent deux journalistes du site Algérie Part. C'est une mobilisation exceptionnelle après 17 jours d'incarcération. Contre eux, un magnat des médias algériens - patron d'Ennahar TV et le préfet d'Alger, qui les accusent de diffamation et d'atteinte à la vie privée. Pour la défense, ce procès vise à faire taire cette presse en ligne.

Abdou Semmar et Merouane Boudiab, respectivement rédacteur en chef et journaliste d'Algérie Part ont également de larges soutiens au sein de leur profession, car c'est la presse électronique indépendante algérienne qui est ciblée. Trois autres journalistes arrêtés dans la même vague sont toujours en détention. Après une journée de bataille au tribunal, c'est une première victoire.

L'Algérie ne sera jamais l'Arabie Saoudite, le temps où les journalistes mourraient en prison ça n'existera plus. On va se battre pour la liberté d'expression jusqu'au bout.

Abdou Semmar, journaliste

Libérés de la prison d'El Harrache dans l'attente d'un complément d'informations, selon le verdict. Abdou Semmar et Merouane Boudiab se battent dans l'espoir de voir un jour leurs confrères, tous libres.