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L'allocution n'est pas passée inaperçue à Kinshasa. Avec un président avare de ses paroles comme Joseph Kabila, une déclaration devant l'Assemblée génerale de l'ONU mardi 25 septembre est une manne pour les journaux congolais.
Ils retiennent surtout le caractère "irréversible" selon ses termes, de l'élection présidentielle prévue à la fin de l'année. Devant les Nations Unies, Joseph Kabila a demandé, à nouveau, le retrait des Casques bleus de RDC et d'une manière générale fait un portrait encourageant de son pays.
Je me mesure les progrès réalisés aujourd'hui par mon pays qu'il y a encore quelques années, était confiné au rang d'Etat failli. Aujourd'hui il affiche des ambitions d'émergence incontestables.
Joseph Kabila, président de la RDC
Un discours qui n'a évidemment pas convaincu les opposants, alors que quatre activistes pro-démocratie ont été condamnés ce mercredi 26 septembre pour offense au président.
"Nous voulons des élections libres et transparentes. Il ne peut pas y avoir aujourd'hui d'élections dignes de ce nom lorsque vous empêchez l'opposition de manifester", Hervé Diakese, membre du collectif d'Actions de la Société civile.
"L'insécurité est permanente chez nous", Freddy Matungulu, opposant et président du parti Congo Na Biso.
De fait l'insécurité persiste dans l'est du pays, elle a fait samedi dernier a fait 21 morts dans la ville de Béni. Elle est attribuée au groupe armée ADF.
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