"Le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous y laisser notre vie". C'est ainsi qu'a réagi hier soir le président Kabore après l'attaque contre l'armée lundi 19 août attribuée à des djihadistes. Vingt quatre militaires ont été tués. C'est l'attaque la plus meurtrière jamais subie depuis 2015 par l'armée burkinabè qui lutte contre les djihadistes. Depuis quatre ans et demi, les attaques se multiplient dans le pays. Certaines sont attribuées au Groupe Etat islamique, d'autres à la branche régionale d'Al Qaida.