Est-ce la France qui était visée par l'attaque ayant fait huit morts au Niger, dimanche 9 août, ou l'action humanitaire sur place ? Pour Niagalé Bagayoko, experte en sécurité dans la région du Sahel, "il ne fait pas de doute que c'est l'action humanitaire qui est visée par cette attaque". "On n'a pas affaire à des tueurs nés, assoiffés de sang. Il y a un contexte politique avec de la corruption, des répressions. Tout cela nourrit les groupes terroristes qui recrutent des jeunes en pleine désespérance", analyse, quant à lui, Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières.