Au Gabon, les sanctions américaines levées après l'élection présidentielle

Les États-Unis ont levé les sanctions imposées au Gabon en 2023 en raison d'un coup d'État, après que ce pays d'Afrique centrale a organisé des élections au mois d'avril, a annoncé, jeudi 29 mai 2025, le département d'État.

Image
Gabon

L'élection présidentielle s'est déroulée au mois d'avril 2025. 920 000 électeurs étaient appelés aux urnes. (Photo d'illustration) 

AP Photo / Betines Makosso
Partager 1 minute de lecture

Le secrétaire d'État Marco Rubio "a certifié et rapporté au Congrès qu'un gouvernement démocratiquement élu avait pris ses fonctions au Gabon", a déclaré un porte-parole du département d'État. En conséquence, les sanctions imposées en 2023 "ont été levées", a déclaré le porte-parole.

La législation américaine exige que le département d'État cesse d'aider les pays où l'armée prend le pouvoir, bien que Washington ait parfois contourné ces directives pour quelques partenaires sensibles.

(Re)voir Gabon : les défis économiques du nouveau gouvernement

En août 2023, les militaires gabonais avaient destitué Ali Bongo Ondimba, dont la famille dirigeait ce pays riche en pétrole depuis plus d'un demi-siècle et qui avait été proclamé vainqueur d'une élection entachée d'irrégularités. Mais le général Brice Clotaire Oligui Nguema, à l'origine du coup d'État, avait promis un retour à un régime civil sur deux ans.

L'Union africaine a également levé les sanctions

Le samedi 12 avril 2025, Brice Clotaire Oligui Oligui a obtenu un mandat de président en remportant 94,85% des voix. Malgré cette très large victoire, les observateurs internationaux n'ont pas signalé d'irrégularités et l'Union africaine a également levé les sanctions contre le Gabon, mercredi 30 avril.

Cependant, même avant le coup d'État, le Gabon n'était pas un grand bénéficiaire de l'aide américaine, et Donald Trump, depuis son retour à la Maison Blanche, a procédé à de larges coupes dans ses aides aux pays étrangers.