Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi, deux anciens chefs de l'État, côte à côte, ont intimé l'ordre au Président Talon d'annuler - d'ici à ce mardi soir - le scrutin de dimanche. Officiellement, l'heure est toujours au dépouillement, et aucun résultat n'a été publié. Une attente qui échauffe les esprits : alors que l'opposition, exclue du scrutin législatif, s'organise, la société civile et Amnesty International dénoncent la répression tandis que l'Union africaine appellent à la "reprise du dialogue".