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Burkina Faso : 36 civils tués dans une nouvelle attaque dans le Nord

Trente-six civils ont été tués ce lundi 20 janvier lors d'une attaque contre des villages du nord du Burkina Faso. L’assaut a eu lieu sur un marché alors que le Parlement burkinabé vient d’adopter une loi sur le recrutement de volontaires pour lutter contre les groupes djihadistes.
"Le gouvernement burkinabè a appris avec consternation et indignation, la mort de 36 Burkinabè dans la province du Sanmatenga, suite à une attaque terroriste", a indiqué le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, dans un communiqué.

Un deuil national de 48 heures

Le président Roch Marc Christian Kaboré a décrété un "deuil national de 48 heures allant du mercredi 22 janvier au jeudi 23 janvier. Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites".

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques jihadistes, qui ont fait plus de 750 morts et 560.000 déplacés depuis 2015. Sous-équipées et mal entraînées, les forces de l'ordre burkinabè n'arrivent pas à enrayer la spirale de violences jihadistes. Elles ont toutefois revendiqué une série de succès depuis deux mois, affirmant avoir tué une centaine de jihadistes au cours de plusieurs opérations.

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Des volontaires dans la lutte antijhadiste

Le Parlement a adopté, ce mardi, à l'unanimité une loi permettant le recrutement de volontaires locaux dans la lutte antjihadiste. Le recrutement de volontaires était une idée lancée par le président Roch Marc Christian Kaboré en novembre 2019 après l'attaque contre un convoi d'une société minière canadienne, qui avait fait 38 morts, dans l'Est.

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Selon l'ONU, les attaques jihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4.000 morts en 2019.