Fil d'Ariane
"Armée française dégage", "Libérez le Sahel", "Plus de convoi militaire d'invasion et de recolonisation français", peut-on lire sur des écriteaux et banderoles brandis par des manifestants, rassemblés à l’entrée de Kaya, selon des photos et vidéos authentifiées par l’Agence France Presse.
Les poings en l’air, les manifestants ont entonné l’hymne national face au convoi français de plusieurs dizaines de véhicules qui était toujours bloqué à Kaya ce 19 novembre, selon les manifestants.
En provenance de Côte d’Ivoire et à destination du Niger, l’avancée du convoi avait déjà été bloquée les 17 et 18 novembre par des manifestants à Bobo Dioulasso (ouest), puis dans la capitale Ouagadougou. Dans la capitale, les forces de sécurité burkinabé ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, selon Roland Bayala, porte-parole de la Coalition des Patriotes africains du Burkina Faso (Copa-BF), qui a appelé à ces manifestations.
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Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l'est, dans la zone dite des "trois frontières", aux confins du Mali et du Niger, deux pays également confrontés aux opérations des djihadistes armés.
Les violences, parfois mêlées à des affrontements intercommunautaires, ont fait environ 2.000 morts et contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.
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