Import ID
35902
Légende
Présentation : Linda Giguère. Reportage de Ludivine Laniepce et Emmanuelle Godart. 06.07.2015. TV5MONDE
Recherche
Burkina Faso : fausse rumeur de démission d'Isaac Zida
Au Burkina Faso, Isaac Zida dément tout climat de crise au sein de son gouvernement. Le Premier ministre lance un appel au calme au lendemain des rumeurs annonçant sa démission. Il l'a confirmé avant son départ pour la Côte d'Ivoire où il entame un voyage officiel.
Tout la presse a été convoquée au petit matin sur la tarmac d’une base militaire proche de l’aéroport de Ouagadougou. Une annonce en bonne et due forme pour démentir une rumeur qui a circulé dans les médias : celle de la démission du Premier ministre, Isaac Zida. Il a pris un avion, ce lundi, mais ce n’est pas pour fuir le pays. Il s’est envolé pour une visite officielle à Abidjan.
Le Premier ministre est dans le collimateur de la garde présidentielle qui réclame sa démission. Le 28 juin dernier, le gouvernement avait affirmé avoir déjoué un complot contre le Premier ministre, fomenté par la garde présidentielle. Mais cette dernière parle d’un faux complot monté de toutes pièces par Isaac Zida dans le but de semer le trouble et de se maintenir au pouvoir.
Les militaire demandent au président Michel Kafando, médiateur dans cette crise, la formation d’un gouvernement composé de civils, avant toute élection. Le Premier ministre, lui, se veut rassurant.
Les autorités de transition devront rendre les rênes du pays à l’issu de la présidentielle d’octobre 2015.
Le Premier ministre est dans le collimateur de la garde présidentielle qui réclame sa démission. Le 28 juin dernier, le gouvernement avait affirmé avoir déjoué un complot contre le Premier ministre, fomenté par la garde présidentielle. Mais cette dernière parle d’un faux complot monté de toutes pièces par Isaac Zida dans le but de semer le trouble et de se maintenir au pouvoir.
Les militaire demandent au président Michel Kafando, médiateur dans cette crise, la formation d’un gouvernement composé de civils, avant toute élection. Le Premier ministre, lui, se veut rassurant.
Les autorités de transition devront rendre les rênes du pays à l’issu de la présidentielle d’octobre 2015.