La modification du code électoral continue de susciter une levée de bouclier de la part de l'opposition. La nouvelle loi, qui a été adoptée par une majorité de parlementaires mardi, prévoit qu'en cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles, seuls les résultats des bureaux de vote ayant ouvert seront pris en compte. Mais, au vu de la situation du pays, qui compte près de 900.000 déplacés internes, tandis qu'un tiers du territoire échappe au contrôle de Ouagadougou, la tenue d'élections restent un pari risqué.