Fil d'Ariane
Une première embuscade a eu lieu près de la ville de Sollé, tuant "deux militaires et quatre VDP", des Volontaires pour la défense de la patrie (supplétifs de l'armée), selon le communiqué de l'état-major de l'armée.
La seconde a pris à partie "des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) à Ouanobé", tuant cinq gendarmes, ajoute-t-il.
Ces embuscades tendues par des "terroristes", terme utilisé par l'armée pour désigner les jihadistes particulièrement actifs dans le nord du Burkina, ont également fait neuf blessés, "évacués et pris en charge", selon l'état-major.
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L'armée affirme que "côté ennemi, une vingtaine de corps de terroristes ont été dénombrés lors des opérations de sécurisation" et ajoute que "de l’armement, des munitions, des moyens roulants et de communication ont également été détruits ou récupérés".
Le Burkina Faso, en particulier le nord et l'est, est la cible d'attaques djihadistes depuis 2015, perpétrées par des groupes armés dont certains sont affiliés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,8 million de déplacés.
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Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a renversé le 24 janvier le président élu Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'être inefficace face à la violence jihadiste, a fait de la question sécuritaire sa "priorité".
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Après une relative accalmie les semaines suivant sa prise de pouvoir, le régime militaire de Paul-Henri Sandaogo Damiba doit faire face à une recrudescence d'attaques de djihadistes présumés qui ont fait plus de cent morts, civils et militaires.
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Le 24 avril, quinze personnes, dont neuf soldats burkinabè, ont été tuées et une trentaine blessées, lors d'attaques djihadistes simultanées contre deux détachements militaires dans le nord du pays, selon l'armée. Le 8 avril, toujours dans le nord, un détachement militaire avait été visé par une attaque, tuant douze soldats et quatre VDP.
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Début avril, le chef de l'Etat a annoncé la création de comités locaux de dialogue avec des groupes jihadistes locaux pour tenter d'enrayer les violences.