Burkina Faso : une cinquantaine de civils tués lors d'une attaque de djihadistes présumés dans l'est du pays

Une cinquantaine de civils ont été tués le 25 mai dans une attaque menée par des djihadistes présumés à Madjoari, annonce ce 26 mai le gouverneur de la région de l'Est, le colonel Hubert Yameogo. 
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Carte Burkina Faso attaque de 50 civils
Une cinquantaine de civils sont morts près de Madjoari attaqués par des présumés djihadistes le 25 mai 2022.
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"Des habitants de Madjoari", localité placée sous blocus de djihadistes et qui tentaient de la quitter, "ont été pris pour cible (...) par des individus armés non identifiés", indique le colonel Yameogo dans un communiqué transmis à l'AFP. "Le bilan provisoire" fait état "d'une cinquantaine de personnes tuées", précise-t-il

Comme d'autres communes du nord et de l'est du Burkina, celle de Madjoari a été placée sous blocus par les djihadistes qui ont pris ces régions pour cible.

Ses habitants, n’ayant plus de nourriture, tentent de fuir depuis la semaine dernière, ont indiqué plusieurs d'entre eux joints par l'AFP depuis Ouagadougou.

Ce sont "ces populations qui ont été interceptées et exécutées par les terroristes", a indiqué l'un de ces habitants précisant que "toutes les victimes sont des hommes"

Le gouverneur de la région de l'Est, assure que "des actions de sécurisation sont en cours afin de ramener la quiétude"

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Cinq soldats ont été tués au Burkina Faso lors d'une attaque jihadiste.

Cette attaque suit plusieurs autres enregistrées récemment à Madjoari contre des militaires et des civils. 

Le 19 mai, le détachement militaire y a été visé, tuant onze soldats et en blessant vingt autres.

Cinq jours auparavant, une attaque contre les populations civiles avait fait 17 morts et sept blessés.

Le Burkina Faso, en particulier le nord et l'est, est la cible d'attaques djihadistes depuis 2015 perpétrées par des mouvements affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,8 million de déplacés.

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Le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a renversé fin janvier le président élu Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'être inefficace face à la violence djihadiste, a fait de la question sécuritaire sa "priorité".

Après une relative accalmie lors de sa prise de pouvoir, Paul-Henri Damiba fait depuis face à une recrudescence d'attaques de djihadistes présumés qui ont fait quelque 200 morts, civils et militaires.