Deux soldats français, militaires du 8ème régiment de Castres, ont trouvé la mort lundi lors d'un accrochage à Bangui. Un peu plus tôt, l'état major des armées avait indiqué que la "population n'était plus menacée" dans la capitale centrafricaine. Les groupes armés qui tenaient les rues de Bangui ont pour la plupart quitté leurs positions pour se regrouper dans un camp de la capitale centrafricaine, a en effet indiqué lundi soir à Paris l'état-major des armées, alors que l'opération se poursuivait dans la capitale centrafricaine.
"Il n'y a plus de groupes armés qui patrouillent dans la ville", a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron : "Très rapidement, nous nous sommes rendus compte que ces groupes avaient quitté leurs positions dans leur très grande majorité".
François Hollande se rendra par ailleurs sur place mardi soir, en compagnie de Laurent Fabius après avoir assisté à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela en Afrique du sud.
"Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat" de ces deux militaires, poursuit la présidence, qui adresse "avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances".
"Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire", conclut l'Elysée.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a appelé de son côté les Centrafricains à rejeter l'engrenage de la violence qui "déchirerait" leur pays et à arrêter les auteurs de "crimes", dans un message audio diffusé par la Maison Blanche.