Fil d'Ariane
L'eau ne coulera-t-elle bientôt plus au Cap ?
C'est la question que se pose les habitants de la 2ème plus grande ville d'Afrique du Sud. Depuis 3 ans, la ville subit une immense sécheresse.
Afin d'éviter la pénurie compléte, le gouvernement local a imposé une restriction : Pas plus de 50 litres par jour et par personne.
On a du modifié nos comportements à l'école avec la réduction de l'utilisation de l'eau (...) Les élèves amenent leur propre bouteille d'eau, nous avons un seul robinet dans chaque toilette ce qui nous permet d'avoir accès à l'eau et au savon pour se laver les mains
Stephen Price, Proviseur du lycée Bergvliet au Cap
Les solutions sont de moins en moins nombreuses mais cette semaine, 5 MILLIONS de mètres cubes d'eau sont déversés du barrage Misverstand, près du Cap. dans la rivière Berg.
Une fois toutes les options évaluées, il semble que ce soit la meilleure option à ce moment précis de libérer 5 millions de mètres cubes à partir de ce barrage, afin d'augmenter l'approvisionnement en aval pour soutenir les moyens de subsistance sur la côte ouest.
Leonardo Manus, directeur des opérations et infrastructures nationales au Département de l'eau et de l'assainissement
L'Afrique du Sud n'est pourtant pas le seul pays à faire face à une pénurie d'eau.
A Bangui en Centrafrique, en cette période de sécheresse, les habitants parcourent des kilomètres pour accèder aux fontaines publiques.
Une sécheresse extrême qui frappe aussi Bouaké en Côte d'Ivoire. Depuis 3 semaines, 1,5 million d'habitants sont obligés de se rendre au puit pour se ravitailler. En cause : le lac qui fournit 70% de l'eau de la ville est à sec.
Sur le continent, de nombreuses autres villes Africaines sont touchées. C'est le cas de Maputo au Mozambique et du Caire en Egypte.
Quant au Burkina Faso et au Sierra Leone, le problème touche désormais l'ensemble du pays.