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Congo : ouverture du procès du Général Mokoko à Brazzaville

Le procès du général Jean-Marie Michel Mokoko s'est ouvert ce lundi à Brazzaville. Malgré des accréditations, les médias n'ont pas été autorisés à y assister. Seule la télévision d'état a eu le droit d'être présente à l'audience. Retour sur les faits  : de la présidentielle de 2016 à l'accusation "d'atteinte à la sécurité intérieure de l'état".
Ce lundi, aucun journaliste n'a pu accéder au palais de justice de Brazzaville. Seule la télévision d'état a pu assister à l'ouverture du procès du Général Jean-Marie Michel Mokoko.

L'ancien candidat à la présidentielle de 2016 est accusé d'atteinte à la sécurité intérieure de l'état.

A l'époque.... Dès l'annonce de sa candidature et durant toute sa campagne, le général Mokoko est à plusieurs reprises convoqué par la Direction de la surveillance territoriale. 

Le jour du vote... toutes les lignes téléphoniques sont coupées, internet inaccessible.

"C'est un progrès pour la démocratie de notre pays ! La nouvelle république démarre sous de bon hospices." explique Denis Sassou Nguesso, alors candidat à la présidentielle de 2016, à la sortie des urnes.

Depuis juin 2016, le général Mokoko est aux arrêts. Après le scrutin et l'annonce des résultats, il avait appelé à la désobéissance civile. L'ancien chef d'état major et conseiller du président se doutait que son action serait ardue et risquée.

"Les dés sont pipés d'avance. Il y a un faisceau d'indices qui montrent que ce srcutin n'est pas un scrutin sincère."  explique le Général Jean-Marie Michel Mokoko, lui aussi candidat à la présidentielle de 2016.


A Brazzaville comme à Paris, les avocats du général Mokoko déplorent un procès à charge, un règlement de comptes politiques mais aussi des recours impossibles à mettre en place.... ils veulent passer à la vitesse supérieure.


"Nous avons saisi les Nations Unies sur la question de la détention arbitraire." raconte Maître Norbert Tricaud, un des conseils du Général Mokoko.
 
Selon ses avocats, les conditions de détention du général sont dégradantes d'autant que l'homme a des soucis de santé.
Lors du procès, les défenseurs ont décidé de résister en ne prenant pas la parole.