Fil d'Ariane
"La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS (Générations et Peuples solidaires, ndlr) (...) est inacceptable", a écrit sur son compte Twitter M. Soro, dont le retour dans son pays a été empêché lundi tandis que 15 de ses partisans ont été arrêtés.
La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS et de tous les Partis politiques et mouvements politiques proches ainsi que des citoyens innocents est inacceptable.
— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) December 24, 2019
Les instances de #GPS, des Partis et Mouvements politiques doivent monter au créneau.
L'ex-président de l'Assemblée nationale (2012-2019) fait l'objet d'un "mandat d'arrêt international" de la justice ivoirienne pour "tentative d'atteinte à l'autorité de l'Etat", a annoncé lundi soir le procureur de la République d'Abidjan, Richard Adou.
M. Soro devait rentrer dans son pays, après six mois d'absence, pour y lancer sa campagne électorale pour l'élection présidentielle d'octobre 2020, qui s'annonce tendue. Mais son avion privé a finalement atterri au Ghana.
Dans une série de messages sur son compte Twitter, il explique que le commandant de bord de son jet privé a été informé en vol que l'avion "pourrait faire l'objet d'un assaut" à l'aéroport d'Abidjan et a décidé de se détourner vers l'aéroport d'Accra.
Selon M. Soro, les autorités ghanéennes lui ont cependant interdit de débarquer de son avion, qui a dû redécoller.
Une source aéroportuaire à Accra a indiqué à l'AFP que l'avion de M. Soro s'était posé "brièvement" avant de repartir "vers l'Europe".
A Abidjan lundi, les forces de l'ordre déployées en grand nombre ont empêché tout regroupement des partisans de M. Soro à l'aéroport et dans la ville. Puis lundi après-midi, elles ont donné l'assaut au siège du parti GPS, où étaient regroupés une centaine de militants.
Quinze partisans de M. Soro ont été arrêtés, dont son bras droit le député Alain Lobognon, selon le procureur.