Fil d'Ariane
Le crash de l'hélicoptère Mi-24 de l'armée ivoirienne, survenu le 10 septembre dernier dans le nord de la Côte d'Ivoire, faisant cinq morts, est dû à de mauvaises conditions météorologiques, a indiqué le chef d'état-major général des armées.
"Les premières conclusions de l'enquête dilligentée au lendemain de l'accident (...) indiquent que le crash est survenu du fait de conditions météorologiques défavorables", a affirmé le général Lassina Doumbia, dans un communiqué mercredi soir.
Les recherches ont permis de repêcher une des boîtes noires de l'appareil ainsi que de retrouver les dépouilles des cinq membres de l'équipage, "trois instructeurs" étrangers "et deux opérateurs" ivoiriens.
Selon des sources concordantes, les instructeurs étaient de nationalité bulgare.
L'hélicoptère s'était écrasé en pleine nuit à deux kilomètres au nord de la localité de Togolokaye, près de la frontière avec le Burkina Faso, une zone où la Côte d'Ivoire a récemment connu plusieurs attaques de djihadistes présumés.
L'hélicoptère était en "mission" a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, sans donner davantage de détails.
Un hommage sera rendu aux victimes ivoiriennes vendredi à Abidjan, poursuit le communiqué tandis qu'une cérémonie sera organisée en l'honneur des instructeurs étrangers avant le rapatriement de leurs corps.
L'armée est mobilisée dans le nord de la Côte d'Ivoire qui a connu récemment plusieurs attaques de djihadistes présumés, notamment à la frontière avec le Burkina Faso (nord-est).
Quatorze soldats avaient été tués en juin 2020 dans une attaque contre l'armée ivoirienne à Kafolo et dans cette même localité, trois autres soldats ont été tués en mars dernier. Plus récemment, en juin dernier, deux soldats et un gendarme sont décédés avoir roulé sur un engin explosif, dans le nord-est du pays.
(Re)lire Côte d’Ivoire : Deuxième attaque djihadiste en moins d’une semaine à la frontière burkinabé