Ils avaient quitté leur pays en espérant rejoindre l'Europe. Beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui pris au piège en Libye. La Côte d'Ivoire tente de rapatrier ses migrants. Plus de 5000 d'entre eux ont déjà fait le voyage retour.
Aéroport Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Des femmes, des hommes, des enfants et même des bébés débarquent. L'avion vient de Tripoli.
Au total, 107 migrants... 107 personnes qui ont tenté la traversée pour regagner l'Europe reviennent aujourd'hui au pays.
Certains ont presque atteint les côtes italiennes mais on été intercepté par les autorités libyennes. Là, ils ont été envoyé en prison.
Baezo Ismael, migrant de retour, raconte : "On a tout vu, on a tout supporté, et on arrive pas à manger souvent nous sommes maltraité, nous frappe ce n'était pas facile."
Ils ont vécu l'enfer dans les geôles de Libye. Revenir en Cote d'ivoire est un réel soulagement.
"Je suis rentré dans mon pays", crie Diabaté Ibrahim, migrant de retour
Certains ont failli mourir.... ou on vu des proches se noyer sous leurs yeux.
''Je me suis dit vraiment j'étais déjà morte, parce que je ne pensais plus à la Côte d'Ivoire , je ne pensais plus à ma famille , je me suis dit parce que mes amies sont mortes dans l'eau dans le zodiac moi-même là je n'avais pas la foi ".Marie-Laure Bahi, migrant de retour
C'est la 14ème opération des autorités ivoiriennes dans le cadre d'une politique de retour volontaire. Soutenue par l'Organisation internationale pour les Migrants. Déjà près de 5 mille personnes ont pu faire le trajet de retour.
" Il y a un hébergement d'urgence de deux ou trois jours et ensuite nous allons donner le numéro d'identification à travers l'OIM qui permettent un suivi des personnes pour que l'OIM travaille avec l'Union européenne à la réinsertion des ces personnes conformément à ce qu'on voudrait, donc il y a un appui ici à l'aéroport qui est de 165.000 F CFA et de vivres et des non vivres et puis un appuis psychosocial.'' Issiaka KONATE, directeur général des Ivoiriens de l'extérieur
Des comités régionaux ont été mis en place pour lutter contre l'immigration, faire comprendre que partir n'est pas forcément la solution. Aujourd'hui encore, il reste sur le sol Libyen près de 4 mille ivoiriens en situation difficile.