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Côte d'Ivoire : nouveaux affrontements entre policiers et étudiants à Abidjan

En Côte d'Ivoire, les signaux sociaux sont au rouge.
Après une grève des fonctionnaires, des mutineries dans l'armée, cette fois, ce sont les étudiants qui manifestent à Abidjan ce lundi 18 septembre 2017 contre la hausse des frais d'inscription. Les affrontements avec les forces de l'ordre ont été violents.

 

Dans des nuages de gaz lacrymogènes des étudiants ripostent à coups de pierre.
Les forces de l'ordre partent à l'assaut de la résidence universitaire
Et gare à ceux qui tombent dans leur filet comme ces étudiantes, totalement à leur merci. L'université est un champ de bataille, et les policiers doivent reculer, les manifestants eux rentrent sur le campus. Ils se battent contre une hausse des frais d'inscription qui varient du simple au double dans les collèges et les lycées. offciellement, c'est pour financer certains besoins supplémentaires.
Pas question pour la FESCI, le syndicat étudiant ivoirien comme nous l'explique Guy Marcel Toupko son sécrétaire.
 

"Ce n'est pas aux parents de constuire une école, ce n'est pas aux parents de réhabiliter, l'article 9 et 10 de la constitution est clair, c'est le rôle de l'état et des collectivités locales donc ce n'est pas à nous de débourser un rond, pour la construction d'une école".

C'est en leur nom que la FESCI se bat, ces lycéens ne sont pas acteurs mais spectateurs de cette confrontation. De nombreux étudiants déplorent la situation leur rentrée est gâchée.

La violence ne joue pas en la faveur de la FESCI qui ne suscite pas l'adhésion populaire. Pourtant la cause qu'ils défendent est partagée par certains parents comme le déplore Philippe Konan.

Ces frais d'inscritpions sont trop exhorbitants

Interdite dans les établissements du secondaire, la FESCI est le seul syndicat à descendre dans la rue, pour défendre les lycéens.
la ministre ivoirienne de l'éducation nationale a décidé de poursuivre leur secrétaire général en justice.