Côte d'Ivoire : solidarité virale sur internet avec "Yako Bassam"

Les messages de soutien à la Côte d’Ivoire explosent sur les réseaux sociaux, au lendemain de l’attaque terroriste de Grand-Bassam. Tous unis contre le terrorisme ?
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Le message "Yako Bassam" est apparu sur les réseaux sociaux après l'attaque terroriste qui a frappé la ville de Côte d'Ivoire dimanche 13 mars 2016.
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"Yako Bassam", "Je suis Bassam", "Yako Côte d'Ivoire"... Après l'attaque terroriste de Grand-Bassam, survenue ce dimanche 13 mars, les messages de solidarité aux victimes et aux ivoiriens n'ont pas tardé à apparaître sur les réseaux sociaux.

En Côte d'Ivoire, le terme Yako est fréquemment utilisé pour affirmer sa compassion, dire qu'on est désolé.

L'international de football ivoirien et joueur du Paris Saint-Germain a rendu hommage aux victimes en publiant sur son compte Twitter une illustration du dessinateur Roland Polman, ivoirien lui aussi.

Dimanche à la mi-journée, un commando lourdement armé d'Al-Quaïda au Maghreb islamique (AQMI) a fait irruption sur une plage touristique de Grand-Bassam, station balnéaire située à une quarantaine de kilomètres d'Abidjan. Dix-huit personnes, dont quinze civils, ont péri et une trentaine d'autres ont été blessées.

Le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, qui s'est rendu sur place dans l'après-midi, a qualifié ces attaques terroristes de "lâches". Il a ensuite assuré que la sécurité était renforcée sur l'ensemble du pays. Jean-Louis Billon, ministre du Commerce ivoirien, a tweeté un message d'espoir accompagné d'un dessin "Pray for Bassam" (prions pour Bassam).

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Intérieur de la France, Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve, se rendront à Abidjan mardi pour exprimer toute leur solidarité avec le peuple ivoirien. En raison de la présence d'une victime française, la justice française a, par ailleurs, ouvert une enquête pour assassinat terroriste.