Fil d'Ariane
Ces dernières semaines, le pays a connu une vague de contamination très importante. D’après les chiffres de la Banque mondiale, jusqu’à la fin du mois de juillet, seule 1,65% de la population était vaccinée. Dans son allocution télévisée du 08 août dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a appelé ses compatriotes à « affluer massivement vers les points de vaccination anti-covid. »
Afin d’endiguer la propagation du coronavirus, le pays vient d’acquérir deux millions de doses de vaccin auprès de la République populaire de Chine. Elles s’ajoutent aux 9 million de doses déjà acquises jusque-là. L’Algérie mise sur les vaccins chinois et russe, mais aussi sur le britannique AstraZeneca. Les autorités comptent également sur la future production locale du vaccin Sinovac, en partenariat avec la Chine. Elles espèrent aussi atteindre le seuil de 60% de vaccinés dans un pays qui compte plus de 44 millions d’habitants.
La Libye compte sur le vaccin chinois
C’est le 10 avril dernier que la Libye a lancé sa campagne de vaccination. A ce moment-là, le pays comptait officiellement 166 888 cas de contamination et 2807 morts, pour une population totale estimée à 7 millions d’habitants. Dans la foulée, les autorités locales recevaient deux livraisons de 100 000 doses chacune du vaccin russe Spoutnik V, ainsi que 57 600 doses d’AstraZeneca, grâce au dispositif Covax.
Au début de ce mois d’août, les autorités libyennes ont annoncé avoir reçu un nouveau lot de vaccins de la part du laboratoire chinois Sinopharm. Par ailleurs, Ali Zanati, le ministre libyen de la Santé, affirme que les dernières mesures sanitaires ont fait passer le taux d’infection de 68% à 24%.
Le Maroc a commandé 60 millions de doses de vaccins
Le coup d’envoi officiel de la campagne de vaccination marocaine a été donné le 28 janvier dernier. Le pays a commandé 40,5 millions de doses auprès du chinois Sinopharm, et 20 millions au britannique AstraZeneca. Et selon les chiffres du ministère marocain de la Santé, à la date du 20 août, un peu plus de 17 millions de personnes ont reçu une première dose, et ils sont 12,8 millions à avoir reçu les deux doses.
Depuis le début de ce mois, le pays est sous couvre-feu nocturne, et les déplacements sont restreints vers des villes comme Casablanca, Marrakech ou encore Agadir. Avec ses 36 millions d’habitants, le Maroc compte sur le dynamisme de sa campagne de vaccination pour faire face à la flambée de l’épidémie. Au 23 août selon les données de l'Université d'Oxford, près de 40% de la population était vaccinée.
Ces dernières semaines, la Tunisie a connu une flambée sans précédent de l’épidémie de coronavirus. Afin d’y faire face, les autorités locales ont lancé des campagnes massives de vaccination. Au cours de cette première journée nationale de vaccination, 551 008 personnes ont reçu une première dose, selon les données du ministère tunisien de la Santé. Quelques jours plus tard, dans le cadre d’une opération similaire, ce sont 596 164 doses qui ont été administrées. Quelques semaines auparavant, le pays avait reçu plus de six millions de doses de vaccins de pays arabes et occidentaux. Grâce aux donc de vaccins reçus ces dernières semaines, la Tunisie espère vacciner la moitié de ses 11 millions d’habitants d’ici la mi-octobre.
Le 29 juin dernier, Hala Zayed, le ministre égyptien de la Santé, a annoncé que 300 000 doses du vaccin chinois Sinovac avaient été produites par son pays. A l’origine de cette première sur le continent, le partenariat entre la firme chinoise Sinovac et l’Egyptian Holding Company for Biological Products and Vaccines. D’après les médias égyptiens, le pays devrait bientôt conditionner 10 à 15 millions de doses par mois. Objectif : vacciner 40 millions de personnes d’ici la fin de l’année, sur les 100 millions d’habitants que compte le pays.
Le 21 juillet dernier, en même temps que Djibouti, le Burkina Faso a reçu 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson. Une opération coordonnée par les organismes multilatéraux, parmi lesquels l’Union africaine et le dispositif Covax. Cette livraison s’ajoute à celle des vaccins AstraZeneca déjà administrés à 33 000 personnes, dont 13 000 agents de la santé. En mai dernier, le Burkina Faso avait reçu 115 000 doses du vaccin AstraZeneca, grâce au mécanisme Covax. Le pays qui compte plus de 20 millions d’habitants, souhaite parvenir progressivement à un taux de vaccination global d’environ 20%. A terme, les autorités espèrent pouvoir vacciner la moitié de la population locale.
C’est le 29 mars dernier que le Bénin a lancé son plan national de vaccination. Dès la 10 mars, le pays avait bénéficié d’une livraison de 144 000 doses de vaccin AstraZeneca (Covishield, produit en Inde), par le biais du mécanisme Covax. Ce 26 juillet, ce sont 302 400 doses de vaccin Janssen qui ont été réceptionnées par Benjamin Hounkpatin, le ministre béninois de la Santé. Ce lot de vaccins Janssen fabriqué par la firme Johnson & Johnson, constitue un don du gouvernement américain via le dispositif Covax. La vaccination est gratuite et accessible aux plus de 18 ans. Avec une population estimée à un peu moins de 12 millions d’habitants, les autorités béninoises espèrent parvenir à un taux d’immunité collective de 40% d’ici la fin de l’année.
Le 18 août dernier, les Etats-Unis ont annoncé l’envoi de 1,2 millions de vaccins Pfizer à la Côte d’Ivoire. Cette livraison est coordonnée par le système international Covax, avec le soutien de l’OMS et de l’alliance Gavi. Selon la Maison Blanche, un budget de deux millions de dollars est prévu par l’USAID, l’agence américaine pour l’aide internationale, afin d’aider les autorités ivoiriennes à « planifier et surveiller la distribution des vacins, renforcer la chaîne d’approvisionnement, augmenter la demande de vaccin grâce à une éducation en matière de santé et former le personnel de santé à la vaccination. » Un moyen de dynamiser les campagnes de vaccination qui ont débuté dans le pays en février dernier, mais qui ont parfois été confrontées à la défiance des populations.
En Guinée, l’Agence nationale de sécurité sanitaire et le Programme élargi de vaccination du ministère de la Santé ont élaboré un plan national d’introduction de la vaccination contre la covid19, avec notamment l’appui de l’OMS et des partenaires techniques et financiers en santé. La campagne a été lancée le 4 mars 2021, à travers une stratégie nationale vaccinale appelée « Vaccination ciblée ».
Et selon les chiffres de l’OMS, à la date du 10 juin 2021, le pays avait reçu 1 million de doses des vaccins Spoutnik V, Sinopharm, AstraZeneca et Sinovax, dans le cadre de la coopération bilatérale, de l’initiative Covax et des dotations de l’Union africaine. Dans ce pays d’un peu plus de 12 millions d’habitants, les autorités locales souhaitent accélérer le contrôle de l’épidémie de covid19, à l’instar de l’impact de l’immunisation dans d’autres crises sanitaires comme la maladie à virus Ebola.
La première campagne de vaccination a été lancée au Mali le 31 mars 2021. A ce moment-là, le pays avait reçu 396 000 doses du vaccin AstraZeneca dans le cadre de l’initiative Covax. Il s’agissait alors de vacciner en priorité le personnel médical, les personnes atteintes de comorbidités et toutes celles âgés de plus de 60 ans. Les réticences au sein de la population ont cependant contraint les autorités à élargir la vaccination à tous les volontaires.
Par ailleurs, les polémiques autour du vaccin AstraZeneca avaient contraint le Mali à offrir son stock restant à la Côte d’Ivoire avant péremption. Cette semaine, le pays a commencé la deuxième phase de son plan de vaccination. Il dspose pour cela de 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson offertes par le gouvernement américain via le dispositif Covax. Le Mali espère toujours atteindre rapidement son objectif de vacciner 4 millions de personnes, soit un cinquième de sa population.
Fin juillet, le Niger a reçu 302 400 doses de vaccins Johnson & Johnson offerts par le gouvernement américain. Depuis le lancement de sa campagne nationale de vaccination le 29 mars 2021, le pays a reçu plus d’un million de doses de vaccins. Celles-ci se répartissent de la manière suivante : 400 000 doses de Sinopharm offertes par la Chine, 355 000 doses d’AstraZeneca obtenues via le dispositif Covax, un don indien de 25 000 doses d’AstraZeneca et enfin les 302 400 doses américaines de Johnson & Johnson.
Jusqu’à présent, la campagne de vaccination au Niger attire peu de monde. A la fin de l’année dernière, le gouvernement s’était fixé pour objectif de vacciner 47% de sa population, estimée à plus de 20 millions d’habitants.
Le mois dernier, le Sénégal, plusieurs institutions et pays européens, ainsi que les Etats-Unis, ont annoncé la signature d’un accord visant à financer l’installation dans le pays d’une usine de production de vaccins contre le covid-19 et d’autres maladies endémiques. D’après les prévisions, l’usine dont la construction doit démarrer cette année, devrait produire 25 millions de doses de vaccin d’ici fin 2022.
En attendant, les autorités locales ont décidé d’accélérer leur stratégie de vaccination en ouvrant plusieurs sites à Dakar, la capitale sénégalaise. Au cours du mois de juillet, le pays a 332 118 doses du vaccin chinois Sinopharm, et 300 000 doses du vaccin Johnson & Johnson, fournies par les Etats-Unis via le dispositif Covax, en coordination avec l’Union européenne. Les autorités locales s’étaient données pour objectif 20% de personnes vaccinées à la fin de cette année. Selon l’université américaine John Hopkins, seulement 2% des plus de 17 millions d’habitants que compte le pays sont aujourd’hui vaccinés.
C’est le 10 mars 2021 que le Togo a lancé sa campagne nationale de vaccination. Depuis, ce sont près de 300 000 personnes qui ont été vaccinées avec les doses d’AstraZeneca que le pays a reçu via l’initiative Covax. Si à l’origine les cibles prioritaires étaient les personnes de plus de 50 ans avec des comorbidités, la deuxième phase de vaccination qui a commencé depuis le 15 juillet dernier concerne toutes les personnes de plus de 20 ans.
Selon l’OMS, 30 867 soignants ont reçu leur deuxième dose de vaccin entre le 18 et le 21 mai. En mars dernier, le pays a reçu 196 000 doses du vaccin AstraZeneca via le dispositif Covax, puis 100 620 doses du vaccin Pfizer au mois de mai. 120 000 doses d’AstraZeneca ont été fournies par l’Union africaine le 31 mars, tandis que 200 000 doses de Sinovac étaient fornies par la Chine le 23 avril.
Depuis le mois dernier, les autorités camerounaises redoublent d’effort pour dynamiser leur campagne nationale de vaccination. Le taux de couverture vaccinal se situe toujours autour de 5%, malgré la disponibilité d’environ 300 000 doses du vaccin AstraZeneca, et près de 200 000 doses du vaccin Sinopharm.
Depuis plusieurs semaines, les autorités locales soulignent les difficultés de la couverture sanitaire universelle et de la vaccination contre le coronavirus. Au mois de juin, Manaouda Malachie, le ministre camerounais de la Santé, a étendu la campagne de vaccination à toutes les personnes de plus de 18 ans. Malgré les difficultés, les autorités locales espèrent vacciner au moins 80% des populations vulnérables d’ici décembre prochain.
C’est le 20 mai 2021 que la République centrafricaine a lancé sa campagne nationale de vaccination contre le covid-19. Quelques jours auparavant, le pays avait reçu 80 000 doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative Covax. Durant cette première phase, les cibles prioritaires étaient les agents de santé, ainsi que les personnes âgées ou celles atteintes de maladies chroniques. Mais pour le Dr Severin von Xylander, représentant de l’OMS en République centrafricaine, « le système de santé de la RCA est encore aujourd’hui sous pression face à la persistance de cette pandémie sans précédent. L’arrivée des vaccins est dans ce sens une aubaine. »
Au Congo, depuis le 6 juillet dernier, soignants, étudiants, fonctionnaires et personnels des ministères sont tenus de se faire vacciner. Une façon pour les autorités locales de faire face à la défiance des populations qui a très fortement ralenti les campagnes de vaccination. A la fin du mois de juin, le gouvernement congolais prévenait déjà que 100 000 doses de vaccin offertes par la Chine risquaient d’être inutilisées.
A la date du 9 août, Thierry Moungalla, le ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement, estimait que moins de 180 000 personnes avaient été vaccinées, parmi lesquelles 75 000 avaient reçu les deux doses. Afin de lever les restrictions sanitaires dans le pays, les autorités locales souhaitent atteindre 60% de couverture vaccinale. Mais pour le moment, moins de 2% des 5,6 millions de Congolais ont reçu leurs deux doses.
C’est en mars dernier que la Gabon a lancé sa campagne de vaccination contre le covid-19, quelques jours seulement après la réception de 100 000 doses de vaccin offertes par la Chine. Depuis, ce sont plus de 52 000 personnes qui ont été vaccinées sur l’ensemble du pays, à la date du 11 août 2021. Afin d’accélérer le processus, les autorités ne ménagent pas leurs efforts. La campagne de vaccination est toujours en cours dans les neuf provinces du pays. Par ailleurs, le Gabon continue de recevoir et de commander des vaccins à des pays comme la Chine, la Russie ou encore les Etats-Unis. Les autorités locales espèrent vacciner au moins 50% d’une population estimée à un peu plus de 2,2 millions d’habitants.
Le 14 août dernier, le gouvernement de la République démocratique du Congo a reçu 50 000 doses du vaccin AstraZeneca, offerts pas la Grande-Bretagne dans le cadre du dispositif Covax. Selon le ministère congolais de la Santé, « ce lot de vaccins servira à administrer la seconde dose à la majorité des personnes ayant déjà reçu la première dans le cadre de la vaccination lancée le 19 avril 2021. » Sur une population estimée à environ 90 millions d’habitants, seules 81 910 personnes ont été vaccinées au 10 juillet, date de péremption du dernier lot disponible de plus de 300 000 vaccins AstraZeneca, seul vaccin utilisé actuellement dans le pays.
Le 04 juin 2021, le Tchad a lancé sa campagne de vaccination contre le covid-19, après avoir reçu 200 000 doses du vaccin Sinopharm, offertes par la Chine. Quelques jours plus tard, le 23 juin, le pays a réceptionné 100 620 doses de vaccin Pfizer, offertes par la France dans le cadre du dispositif Covax.
Comme l’Ethiopie, son grand voisin, Djibouti a reçu des autorités américaines, la promesse de l’octroi de 151 200 doses du vaccin Johnson & Johnson. L’annonce a été faite le 16 juillet dernier. Cette opération se fait en coordination avec les organismes multilatéraux, parmi lesquels l’Union africaine et l’initiative Covax. C’est le 15 mars 2021que le pays a entamé sa campagne de vaccination. Depuis, 21 809 personnes ont été vaccinées à la date du 24 juin. Mais surtout, afin de dynamiser la campagne nationale de vaccination, le président Ismaïl Omar Guelleh a décrété la vaccination obligatoire pour tous les Djiboutiens et résidents étrangers âgés de 25 ans et plus.
Début mars 2021, l’Ethiopie a reçu 2,2 millions de doses de vaccin contre le coronavirus, dans le cadre de l’initiative Covax. Le 16 juillet dernier, ce sont 453 600 doses du vaccin Johnson & Johnson qui ont été promises par le gouvernement américain. Une opération qui se fait en coordination avec les organismes multilatéraux, parmi lequels l’Union africaine et l’initiative Covax. Et comme annoncé depuis plusieurs mois, les autorités locales espères toujours vacciner environ 20% de leurs 110 millions d’habitants d’ici la fin de l’année.
Depuis le 23 août, les fonctionnaires kenyans qui n’auront pas reçu leur première dose de vaccin seront « traités comme des dossiers disciplinaires et des actions appropriées seront prises contre eux. »
C’est ce qu’a écrit le directeur des services publics kenyans dans un mémorandum destiné au gouvernement. A l’heure actuelle, le taux de vaccination dans le pays reste particulièrement bas. Sur une population estimée à 47 millions d’habitants, moins de 3% sont vaccinés à ce jour. Le gouvernement kenyan s’était pourtant fixé un objectif ambitieux : vacciner au moins 55% de sa population d’ici fin 2022.
Le 26 juillet dernier, la firme pharmaceutique sud-africaine Aspen, qui conditionne sur place le vaccin Johnson & Johnson, a annoncé sa première livraison au pays de vaccins fabriqués sur place. Sans préciser la quantité de vaccins ainsi livrée, la firme a qualifié cette étape inédite de « jalon important » dans l’histoire de l’Afrique du sud et de l’Afrique en général.
Ces dernières semaines, l’Afrique du sud a donné un coup d’accélérateur à son programme de vaccinations. En l’espace d’un mois, 8500 000 vaccins ont été administrés, et le nombre de personnes vaccinées a presque triplé. A la date du 8 août, ce sont près de 17% des adultes qui ont reçu au moins une dose, dans un pays qui compte plus de 58,5 millions d’habitants.
Les autorités sud-africaines souhaitent atteindre un taux de vaccination de 67% d’ici février 2022, afin de parvenir à une immunité collective. Pour cela, il va falloir vaincre les réticences d’une partie de la population. Dans un rapport paru le 28 juillet dernier, le réseau de recherche panafricain Afrobarometer souligne que près de la moitié des Sud-Africains pensent que la prière est plus efficace que les vaccins pour lutter contre la pandémie.
A Madagascar, l’état d’urgence a été prolongé pour une durée de 15 jours. Dans son communiqué de presse, la présidence malgache rappelle le respect des mesures sanitaires telles que le port du masque ou encore l’interdiction de rassemblement de plus de 400 personnes en intérieur.
Après la réception début août de 200 000 doses du vaccin AstraZeneca, la deuxième campagne de vaccination est enfin lancée dans le pays. Toutes les personnes ayant reçu une première dose du vaccin Covishield, pourront désormais se voir administrer une deuxième dose d’AstraZeneca. 300 000 doses du vaccin américain Janssen ont été réceptionnées à la fin du mois de juillet, et elles devraient être administrées dans les tous prochains jours.
Les autorités malgaches envisagent de vacciner plus de 4 millions de personnes cette année. D’ici 2023, elles entendent vacciner plus de la moitié des 26 millions d’habitants du pays.
Le 28 juillet dernier, le Zimbabwe a approuvé le vaccin américain Johnson & Johnson pour une utilisation d’urgence. Alors que le pays fait face à une troisième vague de covid-19, c’est le premier vaccin occidental à être autorisé dans le pays. Compte tenu des relations très peu amicales entre le Zimbabwe et les pays occidentaux, seuls les vaccins chinois, indien et russe avaient été approuvés jusque-là. Le gouvernement avait été critiqué pour avoir refusé un don de l’Union africaine de 3 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson. Il invoquait alors des problèmes de stockage, alors que le vaccin américain nécessite la même température que les produits chinois Sinopharm et Sinovac. A la date du 28 juillet, seules 694 600 personnes avaient été complètement vaccinées dans le pays. Et sur les 14,8 millions d’habitants que compte le pays, 1,5 million d’autres personnes ont déjà reçu une première dose de vaccin.