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Reportage TV5 Monde/ Caroline Dumay, Stefan Carstens
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Des milliers de Congolais du Kasaï ont trouvé refuge dans le nord de l'Angola. Reportage.

L'Angola doit voter ce 23 août pour élire son nouveau président. Un scrutin historique. Le président sortant, José Eduardo dos Santos, en fonction depuis 1979, ne se représente pas. Notre équipe s'est rendu dans le nord du pays où affluent des milliers de réfugiés congolais en provenance du Kasaï. Reportage dans un camp de réfugiés

Les Angolais sont appelés aux urnes mercredi pour choisir un successeur au président José Eduardo dos Santos, qui s'apprête à prendre sa retraite après un règne autoritaire de 38 ans à la tête d'un pays secoué par une grave crise économique.

Au sortir d'une meurtrière guerre civile, l'Angola a affiché à partir de 2002 des taux de croissance à deux chiffres grâce à sa manne pétrolière. Mais il y a trois ans, la chute des cours de l'or noir l'a précipité dans la tourmente en creusant sa dette et en faisant exploser l'inflation et dégringoler sa monnaie.

Ecartée des bénéfices du "boom" pétrolier, la majorité des 28 millions d'Angolais a subi le choc de plein fouet. Au pouvoir depuis l'indépendance arrachée en 1975 au Portugal, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) devrait l'emporter une nouvelle fois et envoyer son candidat et dauphin désigné, l'ex-ministre de la Défense Joao Lourenço, dans le siège laissé vacant par le "camarade numéro 1".

"La vie est vraiment trop difficile", a confié Jean Domingo, 49 ans, un habitant de l'est de la capitale au chômage depuis six ans, "il faut installer au pouvoir un parti qui a le souci du sort des Angolais, pas celui de se remplir les poches".Les deux principaux d'opposition, l'Unita et la Casa-CE, ont surfé tout au long de la campagne sur ce ras-le-bol, de plus en plus partagé.