Fil d'Ariane
Les putschistes annoncent la démission du chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba à la télévision nationale.
19h20 TU. Paris condamne "les violences" contre son ambassade avec la plus grande fermeté
La France a condamné ce soir "avec la plus grande fermeté" les attaques contre son ambassade au Burkina Faso, indiquant que "la sécurité de (ses) compatriotes" était sa "priorité", au lendemain du coup d'État militaire.
"Une cellule de crise est ouverte à Ouagadougou et nos équipes sont mobilisées (...) pour la sécurité de nos compatriotes, qui est notre priorité" a indiqué la porte-parole du Quai d'Orsay Anne-Claire Legendre, qui a publié un communiqué affirmant que "le camp où se trouvent les forces françaises n'a jamais accueilli Paul-Henri Sandaogo Damiba, pas davantage que notre ambassade."
#BurkinaFaso pic.twitter.com/Xf8mj9jVk1
— Anne-Claire Legendre (@AClaireLegendre) October 1, 2022
18H50 TU. Washington se dit "profondément préoccupé" par la situation au Burkina Faso
Les États-Unis sont "profondément préoccupés" par la situation au Burkina Faso, théâtre d'un deuxième coup d'Etat en huit mois, a affirmé le porte-parole de la diplomatie américaine dans un communiqué.
"Nous exhortons les responsables à désamorcer la situation, à prévenir tout préjudice aux citoyens et aux soldats, et à revenir à l'ordre constitutionnel", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, précisant que les États-Unis "suivaient la situation de près".
17h20 TU. L'armée ne reconnaît pas le coup d'Etat militaire mais évoque une "crise interne"
"Notre armée traverse en ce moment une crise politico-militaire grave qui se superpose à la crise sécuritaire qui frappe nos populations." écrit dans un communiqué la direction de la communication et des relations publiques des armées, en date du 1er octobre.
"Cette tension qui n'honore pas les Forces Armées Nationales, ne représente pas la position de notre institution qui s'inscrit dans une dynamique de cohésion et de mobilisation de toutes les forces." poursuit le communiqué.
17h10 TU. Des tirs seraient en cours dans le quartier de Ouaga 2000, d'après notre correspondante Fanny Noaro-Kabré
Tirs en cours dans le quartier de Ouaga 2000 #Ouagadougou
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) October 1, 2022
17h00 TU. Le chef de l'ONU condamne "toute tentative de prise de pouvoir par la force"
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres, a "fermement" condamné dans un communiqué "toute tentative de prise de pouvoir par la force des armes" au Burkina Faso, au lendemain d'un coup d'État dans le pays, le deuxième en huit mois.
Le secrétaire général "condamne fermement toute tentative de prise de pouvoir par la force des armes et appelle tous les acteurs à s'abstenir de toute violence et à rechercher le dialogue", a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué.
Il "exprime son plein soutien aux efforts régionaux visant à un retour rapide à l'ordre constitutionnel dans le pays", affirmant également que le Burkina Faso "a besoin de paix, de stabilité et d'unité pour combattre les groupes terroristes et les réseaux criminels qui opèrent dans certaines parties du pays".
16h00 TU. Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprime sur Radio Oméga
Le capitaine Ibrahim Traoré, homme fort du coup d'État, s'est exprimé sur Radio Omega, radio burkinabè. "Il y a de la manipulation des esprits, mais nous savons pourquoi nous avons décidé de faire ça."
"Le lieutenant-colonel Damiba est-il réfugié au sein de la base française à Kamboinsin ?" demande le présentateur radio. "Je ne peux pas confirmer parce que je ne l'ai pas vu partir là-bas. Mais par nos informations, on pense qu'il est là-bas. [...] Nous n'avons pas la mainmise sur lui parce que nous n'avons pas voulu faire couler le sang. Nous sommes venus dans une logique de ne blesser aucun soldat. Nous n'avons rien contre lui."
15h00 TU. Les putschistes annoncent à la télévision que le lieutenant-colonel Damiba ''se serait réfugié au sein de la base française à Kamboinsin planifier pour une contre-offensive''.
Le sous-lieutenant Jean-Baptiste Kabré, représentant les putschistes burkinabés, annonce à la télévision nationale, la RTB, que le lieutenant-colonel Damiba ''se serait réfugié au sein de la base française à Kamboinsin, afin de planifier une contre-offensive afin de semer le trouble au sein de nos forces de défense et de sécurité''.
"Cela fait suite à notre ferme volonté d'aller vers d'autres partenaires, prêts à nous aider dans notre lutte contre le terrorisme " poursuit le militaire dans son discours relayé sur Twitter par le journaliste Danouma Ismael Traore.
#Burkina Les putschistes qui ont annoncé la destitution de Damiba viennent de passer sur la #RTB. Ils indiquent que le LCL #Damiba ''se serait réfugié au sein de la base française à Kamboinsin planifier pour une contre-offensive''. #Iwili #TL226 pic.twitter.com/NUpm2qKApK
— Danouma Ismael TRAORE (@IsmaelDanoumis) October 1, 2022
L’ambassade française au Burkina Faso a démenti "avec fermeté toute implication de l'armée dans les événements des dernières heures et les rumeurs selon lesquelles des autorités auraient été accueillies ou seraient sous protection de militaires."
— La France au Burkina Faso (@France_au_Faso) October 1, 2022
#IMPORTANT
L’ambassade dément avec fermeté toute #implication de l'#arméedans les événements des dernières heures,et les #rumeurs selon lesquelles des #autoritésauraient été #accueillies ou seraient sous #protection de #militaires. https://t.co/PoWrtH1e50
Aucun pays n'est explicitement mentionné mais la Russie, dont l'influence est croissante en Afrique francophone fait partie des possibles partenaires.
14h15 TU. Déploiement de militaires dans Ouagadougou après de nouveaux tirs
Plusieurs grands axes de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, sont bloqués par des militaires, peu après une rafale de tirs entendue dans le centre-ville par plusieurs témoins.
Ce regain de tension survient au lendemain d'un coup d'État au cours duquel des militaires ont démis de ses fonctions de chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par un putsch fin janvier.
Situation confuse en centre-ville, les militaires referment les axes. Les commerces ferment. Un hélicoptère aperçu.
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) October 1, 2022
Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu une rafale de tirs aux alentours du rond-point des Nations Unies, dans le centre-ville, en fin de matinée.
13h30 TU. L'Union européenne dénonce le nouveau coup de force au Burkina Faso
L'Union européenne a dénoncé le nouveau coup de force au Burkina Faso et la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays.
Le coup de force "met en danger les efforts engagés depuis plusieurs mois, notamment de la part de la Cédéao, afin d’encadrer la Transition", a déploré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères à Bruxelles le 28 septembre 2022.
"L’Union européenne en appelle au respect des engagements pris, qui ont été à la base de l’accord trouvé avec la Cédéao le 3 juillet dernier, afin d’accompagner le Burkina Faso vers un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024", a-t-il insisté.
"L’Union européenne déplore aussi la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays, et reste aux côtés du peuple burkinabè dans ces moments difficiles", a-t-il ajouté.
10h22 TU. Moussa Faki Mahamat, le chef de l'Union africaine condamne le putsch au Burkina Faso.
Dans un communiqué officiel publié ce samedi, l'Union africaine annonce condamner fermement le coup d'État perpétré le vendredi 30 septembre au Burkina Faso. "Le président appelle les militaires à s'abstenir immédiatement et totalement de tout acte de violence ou de menaces aux populations civiles", indique le communiqué.
Le Président de la Commission de l'Union Africaine @AUC_MoussaFaki condamne sans équivoque, la deuxieme prise de pouvoir par la force au Burkina Faso.
— African Union (@_AfricanUnion) October 1, 2022
@ https://t.co/IavyaQ5ljb pic.twitter.com/pJHUUyoS9V
Selon une source en interne, la « politisation » de Damiba est la cause principale du coup d’état. « Nous voulons un chef de guerre, pas quelqu’un qui fait de la politique. La priorité c’est de faire la guerre et de récupérer notre intégrité territoriale » #BurkinaFaso
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) October 1, 2022
#BurkinaFaso : Qui est #IbrahimTraoré, le nouvel homme fort du pays, désigné président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (#MPSR), l'organe dirigeant de la junte ? Les premiers éléments avec notre correspondante à #Ouagadougou @FannyNoaro pic.twitter.com/RCI07yWvRz
— Le journal Afrique TV5MONDE (@JTAtv5monde) September 30, 2022
COMMUNIQUÉ DE LA COMMISSION DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE AU BURKINA FASO pic.twitter.com/5tS8gvezEB
— Ecowas - Cedeao (@ecowas_cedeao) September 30, 2022
Des militaires annoncent la dissolution du gouvernement, de l’Assemblée législative de transition. La Constitution est suspendue. Frontières fermées à partir de minuit. Couvre-feu de 21h à 6h. Le nouveau président du MPRS est le capitaine Ibrahim TRAORE. #Ouagadougou pic.twitter.com/KsQPRYwvSu
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) September 30, 2022