Fil d'Ariane
18h30 TU. "Les premiers partenaires de l'Afrique sont les Européens et notamment la France"
La France a-t-elle perdu le contact avec la population au Sahel ? "Absolument pas. Les premiers partenaires de l'Afrique sont les Européens et notamment la France" répond Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, invitée sur le plateau de TV5MONDE.
17h30 TU. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est à Lomé au Togo, selon le journaliste Serge Daniel et des sources diplomatiques régionales
"L'option du départ de Damiba était quasiment actée depuis hier après des derniers réglages. Et effectivement, il est arrivé à Lomé aujourd'hui."confirme le journaliste sur le plateau de TV5MONDE.
16h00 TU. Le chef de la junte destitué, Paul-Henri Sandaogo Damiba, accepte de démissionner
Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Damiba, destitué par le capitaine Ibrahim Traoré mais qui refusait d'abdiquer, a finalement accepté de démissionner, ont annoncé des chefs religieux et communautaires.
"Suite aux actions de médiation" menées par ces chefs entre les deux rivaux, "le Président Paul-Henri Sandaogo Damiba a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves", indiquent-ils dans un communiqué.
Ils précisent que le lieutenant-colonel Damiba "a posé sept conditions" pour accepter de démissionner, parmi lesquelles "la garantie de la sécurité et de la non-poursuite" des militaires engagés à ses côtés, "la garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs" et "le respect des engagements pris" avec la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour un retour du pouvoir aux civils d'ici deux ans.
15h00 TU. Le ministère des Affaires étrangères "déconseille fortement" les ressortissants français de se rendre au Burkina Faso.
Sur le site de France Diplomatie, conseillant les ressortissants français sur la situation des pays du monde, la carte du Burkina Faso est passé au rouge (pour "fortement déconseillé") depuis le 2 octobre.
"La capitale, Ouagadougou, est déconseillée sauf raison impérative. En cas de déplacement, il convient de prendre des dispositions adaptées, tout particulièrement en matière d’hébergement (lieu sécurisé)."est-il mentionné sur le site.
14h00 TU. La secrétaire générale de la Francophonie condamne fermement la nouvelle prise de pouvoir par la force.
L'Organisation Internationale de la Francophonie, en la personne de Louise Mushikiwabo, sa Secrétaire générale, a publié un communiqué condamnant fermement "cette nouvelle prise de pouvoir par la force intervenue le 30 septembre 2022 et rappelle l’attachement de la Francophonie au respect scrupuleux des engagements pris par les États et gouvernements dans la Déclaration de Bamako (2000) en faveur d’un accès démocratique au pouvoir."
13h00 TU. Apparition d'Ibrahim Traoré à la télévision nationale
Le nouveau chef autoproclamé de la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, appelle à cesser les actes "de violence et de vandalisme" contre la France, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
"Ils évoquent le cas du Lieutenant-Colonel Zoungrana. La démission supposée du Lieutenant-Colonel Damiba n'est pas mentionnée." tweete notre correspondante sur place Fanny Noaro-Kabré.
Les militaires appellent au calme et invitent les pop à se départir de tout acte de vandalisme contre l’Ambassade de France et la base militaire française à Kamboinsin. Evoquent le cas du Lt-Col Zoungrana. La démission supposée du Lt-Col Damiba n'est pas mentionnée. https://t.co/w0VhjQNVox
— Fanny Noaro-Kabré (@FannyNoaro) October 2, 2022
"Les choses sont en train de rentrer progresivement dans l'ordre, nous vous invitons donc à vaquer librement à vos occupations et à vous départir de tout acte de violence et de vandalisme (...) notamment ceux qui pourraient être perpétrés contre l'ambassade de la France ou la base militaire française" de Ouagadougou, indique ce communiqué lu par le capitaine Farouk Azaria Sorgho, avec à ses côtés le capitaine Traoré.
12h40 TU. "Dommages importants" à l'Institut français déplore le ministère des Affaires étrangères
L'Institut français de Ouagadougou attaqué samedi par des manifestants hostiles à la France a subi des "dommages importants", a déploré dimanche le ministère des Affaires étrangères.
"L'Institut Français de Ouagadougou a subi des dommages important, c'est d'autant plus regrettable qu'il s'agissait d'un des principaux centres culturels de la ville, qui abritait la Bibliothèque Georges Méliès, qui était très fréquentée des Burkinabés", selon le ministère.
Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences contre nos emprises diplomatiques au Burkina Faso.
— France Diplomatie (@francediplo) October 1, 2022
Déclaration intégrale https://t.co/07D1LlU6Y1 pic.twitter.com/Ff89onZVCM
"Des atteintes graves à la sécurité de nos emprises diplomatiques ont eu lieu hier soir à Ouagadougou, s'agissant de l'Ambassade mais également de l'Institut français, ainsi qu'à Bobo Dioulasso où l'Institut a été vandalisé", a ajouté le Quai d'Orsay, condamnant "avec la plus grande fermeté les violences contre nos emprises diplomatiques au Burkina Faso".
10h10 TU. Un hélicoptère militaire survole Ougadougou toute la nuit.
De petits rassemblements ont eu lieu pendant la nuit de samedi à dimanche sur plusieurs grands axes de la capitale burkinabé Ouagadougou. La ville a été survolée toute la nuit par un hélicoptère miltaire.
Depuis l'annonce vendredi soir par des militaires enmmenés par le capitaine Ibrahim Traoré de la destitution du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba - lui même arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en janvier - la tension ne faiblit pas.
10h00 TU. Levée du couvre-feu instauré depuis vendredi.
En dépit des tensions, les militaires qui ont annoncé avoir destitué le chef de la junte, ont indiqué dans un communiqué lu dimanche à la télévision nationale que le couvre-feu instauré vendredi de 21h00 à 05h00 (locales et GMT) avait été levé.
Les frontières restent pour l'instant fermées.
Le communiqué annonce également la convocation dimanche après-midi "des secrétaires généraux des départements ministeriels chargés de l'expédition des affaires courantes".
08h44 TU. "La France n'a aucune implication dans cequi est survenu au Burkina Faso".
La France a condamné samedi soir "avec la plus grande fermeté" les attaques contre son ambassade au Burkina Faso, indiquant que "la sécurité de (ses) compatriotes" était sa "priorité", au lendemain d'un coup d'Etat militaire. "Nous condamnons les violences contre notre ambassade avec la plus grande fermeté", a indiqué à l'AFP la porte-parole du Quai d'Orsay Anne-Claire Legendre. "Une cellule de crise est ouverte à Ouagadougou et nos équipes sont mobilisées (...) pour la sécurité de nos compatriotes, qui est notre priorité".
#BurkinaFaso pic.twitter.com/Xf8mj9jVk1
— Anne-Claire Legendre (@AClaireLegendre) October 1, 2022