Fil d'Ariane
Lundi 27 février à 17H heure de Paris (16H TU), depuis le Palais de l'Elysée, le président français Emmanuel Macron livre un grand discours sur sa politique africaine qui sera prolongé par une conférence de presse auprès de médias français et africains.
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17h07 Question de TV5MONDE : C'est la deuxième fois que vous vous rendez en Afrique centrale, cette région est-elle une nouvelle priorité ?
L'Afrique centrale est "une région qui traverse des crises".
Le président rappelle s'être déplacé dans tout le continent mais "assume" le fait de venir en Afrique centrale une deuxième fois.
Interrogé sur le franc CFA, le président se dit pour "renforcer l'autonomie et la stabilité".
17H TU Quelle est votre analyse du groupe Wagner en Afrique ?
"Wagner est un groupe criminel" dont l'objectif est de "protéger les régimes défaillants ou putschistes", déclare le président.
"Notre rôle est d'apporter une solution crédible", avec comme conviction que ceux qui ont choisi Wagner vont s'en lasser.
16h58 TU Question sur la réorganisation de la présence militaire française en Afrique ?
La réorganisation annoncée n'est ni un retrait, ni un désengagement, précise le président
Des bases militaires françaises ne seront "pas fermées", mais "transformées", en "académies" par exemple, selon le président. C'est un héritage du passé.
Le président Emmanuel Macron annonce que la France n'aura plus que des bases militaires en co-gestion avec les armées africaines sur le continent. "La France offrira de la formation et des équipements", insiste le président français. pic.twitter.com/WcYU7lM088
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) February 27, 2023
16h54 TU Autre question sur l'action de la France face aux violences à l'est de la RDC par la rébellion M23.
Réponse du président : Il s'agit d'"une régression inacceptable".
"L'offensive du M23 est une guerre qui nous ramène 10 ans en arrière".
"Première urgence est humanitaire", affirme le président.
Et de poursuivre : "L'unité et l'intégrité territoriale du Congo ne se discute pas.
"Deuxièmement, il n'y a pas de deux poids deux mesures".
16h50 TU Questions d'un journaliste de Top Congo FM, média de RDC.
La France a-t-elle peur de parler aux Africains sur le continent ? demande le journaliste.
Ce cadre actuel est approprié, répond le président.
16H45 TU "Je n'ai aucune nostalgie vis à vis de la Françafrique", déclare le président, mais il "ne veut pas laisser un vide"
"Vous serez le coeur de ce partenariat" dit le président à l'adresse de la société civile et aux diasporas.
16H42 TU "On vient défendre nos intérêts" insiste le président.
"D'abord, la démocratie." "Il ne s'agit pas d'imposer nos valeurs", nuance le président.
Autre intérêt : "Une nouvelle ambition économique" pour la France. Mais il y a une nécessité d'un"réveil collectif" pour être compétitif face aux autres.
En outre, il faut "jouer collectif avec nos partenaires européens, notamment sur les sujets de défense et sécurité", mais aussi avec "le levier des infrastructures africaines" de qualité, affirme le président.
16h35 TU Annonce d'un fonds de "40 milions d'euros dans nos ambassades en Afrique francophone pour un partenariat, une communication offensive et décomplexée"
16H30 TU "Nous devons aller au bout du changement"
Premier objectif
Ce déplacement en Afrique centrale intervient à la fin d'un cycle "marqué par la prééminence du sécuritaire". Notre "présence sécuritaire doit s'inscrire dans ce nouveau partenariat".
"Ce n'était pas le rôle de la France d'apporter seule des réponses politiques au Mali. Nous avons assumé malgré nous une responsabilité exorbitante. Cela nous vaut d'être par amalgame l'objet d'un rejet qui touche également la classe politique malienne", indique Emmanuel Macron. pic.twitter.com/TfQhvtCmv6
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Deuxième objectif.
"Passer d'une logique d'aide à une logique d'investissement solidaire et de partenariat".
"L'Afrique n'est pas un pré carré", dit le président, mais "un continent où ne devons batir des politiques communes, défendre nos intérets et aider les pays africains à mieux réussir".
Emmanuel Macron prône "l'humilité" et la "responsabilité" de l'action de la France en Afrique, refusant la "compétition" stratégique imposée selon lui par ceux qui s'y s'installent avec "leurs armées, leurs mercenaires", dans son discours sur la nouvelle politique africaine de l'Hexagone.
Le président Emmanuel Macron annonce que la France n'aura plus que des bases militaires en co-gestion avec les armées africaines sur le continent. "La France offrira de la formation et des équipements", insiste le président français. pic.twitter.com/WcYU7lM088
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16h25 TU Le président Macron annonce une loi pour encadrer de "nouvelles restitutions" d'oeuvres d'art à l'Afrique
16H20 TU Le président s'inscrit dans une volonté de rupture engagée dès 2017
"Il existe une autre voie qui consiste à ne réduire pas l'Afrique à une compétition de rente".
Le président prône de "batir une nouvelle relation équilibrée et responsable". "Un cap fixé à Ouagadougou en 2017".
16h10 TU Début du discours du président Macron
"Nous avons un lien unique avec ce continent. Nous avons un destin avec le continent africain", déclare Emmanuel Macron sur la France et l'Afrique.https://t.co/h7QFKfECIU pic.twitter.com/d1RtdJhAjQ
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) February 27, 2023
Les invités, ministres, ambassadeurs, parlementaires et la presse sont installés pour le discours du président Macron avec comme titre affiché sur un écran "Notre futur - Le partenariat Afrique-France".
Le discours devrait durer une trentaine de minutes, une série de questions devraient être posées.
Des journalistes sont aussi en duplex à Libreville.
Objectif de ce discours selon le président : avoir une politique plus simple et plus lisible, une politique qui associe les entrepreneurs les innovateurs, les artistes, les scientifiques
Le président rappelle son discours de Ouagadougou : "Il n'y a plus de politique africaine de la France. Ces mots sont toujours d'actualité".
"Pas un nouveau discours sur le sol africain, mais de manière la plus claire défendre ce que nous faisons".