Donald Trump a finalement été obligé de changer son fusil d'épaule. Il avait de nouveau autorisé l'importation des trophées d'éléphants. Les queues, les têtes, les pieds et bien sûr les défenses des bêtes chassées au Zimbabwe et en Zambie auraient pu finir dans les salons américains.
Le président souhaitait certainement faire plaisir à son fils. Sur cette photo, Donald Trump Junior pose à côté d'un éléphant qu'il vient de tuer et auquel il a coupé la queue.
Mais la pression des organisations de défense des animaux et même du parti républicain a eu raison de cette décision. Volte face ce vendredi. Le président s'exprime sur Twitter.
J'ai gelé la décision sur les trophées le temps que je vérifie les faits sur la conservation.
Donald Trump
En effet, pour cette autorisation, le président s'appuyait sur une loi américaine sur les espèces en danger. Elle stipule que l'importation de tels trophées peut être légale si preuve est apportée que la chasse bénéficie à la conservation des espèces.
Idée totalement refutée par les défenseurs des animaux.
Nous pensons que ce message venant d'Amérique, qui dit que la chasse est la solution pour la conservation en Afrique, est totalement faux. Ils disent que cela arrêtera aussi le crime contre les espèces sauvages, nous ne le croyons pas, si vous regardez en Afrique du Sud en particulier, où la chasse aux rhinocéros génère des millions de dollars, cela conduit aussi à une augmentation massive du braconnage des rhinocéros. Cela ne peut pas marcher.
Paula Kahumbu, directrice de Faune sauvage directe
Face au tollé, le président américain a donc cédé.... pour le moment.