Egypte : première visite officielle d'Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron reçu par le chef du régime égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Palais présidentiel du Caire. Au programme : signature d'accords commerciaux et droits humains. "La stabilité et la paix durable vont de pair avec le respect des libertés de chacun et d'un Etat de droit", a déclaré Emmanuel Macron.
 

Vingt et un coups de canon tirés pour accueillir Emmanuel Macron et son épouse au palais présidentiel du Caire. Au deuxième jour de sa visite officielle en Egypte, le président français a rencontré son homologue Abdel Fattah Al-Sissi.

Au menu : la signature d'une trentaine d'accords commerciaux pour un montant de plusieurs centaines de millions d'euros mais aussi la question sensible des droits de l'homme sur laquelle Emmanuel Macron a promis de s'exprimer plus ouvertement.

"J'ai également fait part au président Sissi de ma ferme conviction, il l'a évoqué, que la stabilité et la paix durable vont de pair avec le respect des libertés de chacun, de la dignité de chacun et d'un Etat de droit, a déclaré Emmanuel Macron, président français.  Et la recherche de stabilité, de sécurité qui nous anime dans le cadre de notre partenariat que nous avions évoqué en octobre 2017 ensemble ne saurait être dissociée de la question des droits de l'homme (...) et je ne serai pas un ami sincère de l'Egypte aujourd'hui si je ne disais pas le fond de ma pensée étant pleinement conscient de toutes les différences, de tout ce qui fait l'Egypte d'aujourd'hui et de tous ses défis.
 

Dimanche, Emmanuel Macron avait entamé sa visite par une étape au temple d'Abou Simbel.La France espère participer au futur grand musée de Guizeh.

L'Egypte, un allié stratégique ? 

Outre l'économie et la culture, l'Egypte est devenue un allié stratégique de la France dans de nombreux domaines comme la vente d'armes. Depuis 2015, Paris a obtenu quelque 6 milliards de commandes.

Les organisations de défense de droits de l'Homme dénoncent cette politique de ventes d'armes entre les deux  pays mais surtout l'utilisation de ces armes.

Certaines auraient été détournées de leur usage premier, la lutte contre le terrorisme et auraient servi à réprimer les manifestations d'opposants.