A l’occasion des célébrations du Noël orthodoxe, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a annoncé, vendredi 7 janvier, la grâce de plusieurs dirigeants de l’opposition et du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Une décision destinée à favoriser « la réconciliation nationale. » Le lendemain, selon des rebelles tigréens et des ONG, le gouvernement aurait toutefois procédé à une frappe de drone sur un camp de déplacés au Tigré, causant la mort d’au moins 56 civils.