Fespaco : 25ème édition du festival du cinéma africain

Quelque vingt longs métrages issus de 14 pays vont tenter de décrocher l'Etalon d'or de Yennenga, de cette 25ème édition du Fespaco et succéder à "Fièvres" du Marocain Hicham Ayouch. Au total, 164 films de tous formats sont en compétition.
 
Image
fespa
©DR
Partager2 minutes de lecture
Quelque 164 films de tous formats sont en compétition, dont 20 longs métrages issus de 14 pays, pour la récompense suprême, l'Etalon d'or de Yennenga et succéder à "Fièvres" du Marocain Hicham Ayouch.

Une cinquantaine de films seront aussi présentés hors compétition.

"Nous pensons que le cinéma doit être un vecteur de la consolidation de notre culture africaine. Nous ne devons pas nous laisser inféoder constamment par la culture des autres", a affirmé le président Kaboré à des journalistes, peu après la cérémonie d'ouverture du festival.

"Il nous faut aussi dans le cinéma traduire les valeurs positives qui font le fondement de la société africaine", a ajouté le président, soulignant que le Burkina devait se "battre pour que Ouagadougou reste la capitale du cinéma africain".
 
Imiter le genre de certaines nations ne fera que nous perdre, car c'est en voulant imiter l'hippopotame dans la nage que le coq s'est noyé! Tahirou Barry, ministre de la Culture du Burkina Faso

"S'il y a un film cowboy aux Etats-Unis, un film hindou en Inde, un film ninja au Japon, nous devons être fiers de présenter un film simplement africain pour ne pas perdre nos repères et notre âme", a déclaré Tahirou Barry, ministre de la Culture, soulignant l’effort du pays pour y réhabiliter 15 salles de cinéma.
 
 

"Tout le monde est là"


"En tant que comédienne, c'est important pour moi d'être au Fespaco", a déclaré à l'AFP l'actrice malienne Maïmouna Helène Diarra, qui a tourné avec les grands metteurs en scène africains, du Sénégalais Ousmane Sembène (Mooladé) au malien Cheikh Oumar Cissoko (Genèse) et au Mauritanien Abderrhamane Cissako (Bamako). "Tout le monde est là. C'est bien pour trouver du travail. On ne peut pas rester chez soi et être connue dans le monde entier", plaisante-t-elle.


Sur place, notre journaliste Lise-Laure Etia rend compte quotidiennement dans le journal Afrique de Tv5monde de l'actualité du festival.