Guinée, Libéria et Sierra-Léone : trop dangereux
Le 19 août dernier, la Fédération togolaise de football avait, de son côté, annoncé que le match contre la Guinée, gravement touchée par l’épidémie, se jouerait à Casablanca à la place de Conacky, la capitale guinéenne. "C'est triste pour nous de jouer nos matches à domicile à l'étranger", a souligné Ibrahima Blasco Barry, le secrétaire général de la Fédération guinéenne. Avant d'ajouter : "mais nous sommes obligés de nous plier aux souhaits de la CAF et de nos adversaires".
La CAF a demandé aux fédérations guinéenne, libérienne et sierra-léonaise de délocaliser les matches de leurs équipes nationales jusqu’à la mi-septembre. Ils seront reprogrammés dans des pays neutres. Cela vise à "éviter de gros rassemblements de gens qui pourraient faciliter la diffusion du virus Ebola", a expliqué à l'AFP Junior Binyam, chargé des relations presse de la CAF.
Mauvais départ, donc, pour la Coupe d’Afrique des Nations. Les organisateurs viennent également d’apprendre que la Libye, initialement prévue pour accueillir la CAN 2017, se désistait en raison de l'instabilité socio-politique dans le pays. Le Mali et le Ghana ont d’ores et déjà posé leurs candidatures pour être le prochain pays hôte de la compétition.