Dix-sept ans après le bombardement d’un camp de l’armée française à Bouaké par deux avions ivoiriens, la Cour d’assises de Paris a condamné, jeudi, les trois accusés à la prison à perpétuité par contumace. Le procès ne lève pas le voile sur des questions restées sans réponse : qui sont les commanditaires et pourquoi les pilotes, arrêtés à l’époque par le Togo, ont-ils été relâchés sans que la France ne réagisse ?