La vidéo-polémique :
" Dans cette manifestation, il y avait des chefs d'État et de gouvernement, lui répond Manuel Valls. Vous retenez Ali Bongo, moi je retiens le président de l'Autorité palestinienne, le Premier ministre israélien, et surtout un autre président élu lui, Ibrahim Boubakar Keita, le président du Mali." "Ah, parce qu’il n’est pas élu Ali Bongo finalement ?", rebondit l'humoriste. "Non, pas comme on l’entend", conclut Manuel Valls.

Le ministre de l'Intérieur gabonais, Pacôme Moubelet Boubeya, a fait part de sa "surprise" et de son "étonnement" alors que "nos deux pays entretiennent d’excellentes relations".
L'élection d'Ali Bongo, en 2009, à la présidence du Gabon reste contestée par l'opposition et sa régularité a souvent été mise en doute en France par des journalistes et des responsables politiques.
Depuis 2009, c'est la troisième fois que le Gabon rappelle son ambassadeur en France.
Reste une question. Pourquoi le Premier Ministre a accepté de participer à une telle émission, célèbre pour ses prises de position pimentées et autres clash ? "En France, on aime enfermer les gens dans une case [...] ‘‘Quoi, le Premier ministre venant dans une émission?'' Si je me mettais debout sur la chaise, que je commençais à chanter, à raconter n'importe quoi, je ne serais pas dans mon rôle. Là, nous avons parlé de choses sérieuses et nous touchons les téléspectateurs qui ne regardent pas d'autres émissions politiques."
Gabon News souligne que Manuel Valls devait se rendre en février à Libreville pour une visite d'ordre économique.
Le comité d'accueil risque d'être plutôt frais.