Lundi 8 juin 2009, le décès d'Omar Bongo est annoncé officiellement par le gouvernement gabonais. Il s'est éteint des suites d'un cancer à l'âge de 73 ans dont 41 au pouvoir.
Décès de Bongo, éternel dirigeant
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
Il aura incarné à lui tout seul, une certaine idée de l'Afrique : éternel dirigeant d'un pays d'Afrique riche en pétrole, et où la moitié de la population est pauvre. À 73 ans, il était le doyen incontestable et plus que jamais le porte drapeau de la Françafrique. Le commentaire de Stéphane Leroyer et la réaction de Yves-Laurent Goma correspondant de RFI à Libreville 8 juin 2009 - 3'46
Le Gabon, sorte d'émirat pétrolier
Les explications de Frédéric Vuillod, journaliste aux Echos
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
Grand producteur de pétrole, de bois et de manganèse, le pays d'Omar Bongo entretenait une relation fructueuse avec la France. Voici le Gabon, pays grand comme la moitié de la France riche de ses ressources naturelles et dont la majorité de la population vit dans une grande précarité. 9 juin 2009
Le Gabon après le décès de Bongo
Edition spéciale du Journal Afrique - 8 juin 2009
TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
Quel bilan de plus de quarante et un ans de présidence d'Omar Bongo à la tête du Gabon ? Quel rôle aura-t-il joué sur la scène diplomatique africaine ? Quelle place a-t-il occupé dans la Françafrique, héritée de l'empire colonial français ? Dans quel état laisse-t-il son pays ? Comment s'organisera sa succession ? À toutes ces questions, la rédaction de TV5Monde tente de répondre dans une édition spéciale autour de Denise Epoté, directrice de TV5Monde Afrique, Marwane Ben Yamed, directeur de Jeune Afrique, et Simeon Francis Ekoga, du Rassemblement démocratique du peuple gabonais, l'un des partis d'opposition du pays.
41 ans de règne
Le Gabon est une ancienne colonie française. 1960 - Indépendance : Léon Mba devient président. Fin novembre 1967 - A sa mort, , Albert-Bernard Bongo (devenu Omar en 1973) lui succède. Il sera toujours réélu. 1990 - Multipartisme. 1994 - La majorité présidentielle et l'opposition signent les "Accords de Paris" afin de régler la crise politique qui a suivi la réélection contestée de Bongo, lors de la première présidentielle pluraliste fin 1993. 2003 - Une révision constitutionnelle instaure le scrutin à un seul tour pour toutes les consultations électorales et autorise le chef de l'Etat à briguer plus de deux mandats. Novembre 2005 - Bongo est réélu sans surprise à une majorité écrasante (79,18%). La Cour constitutionnelle rejette les requêtes en annulation de ses deux principaux rivaux de l'opposition qui contestaient le scrutin. Lors des législatives de décembre 2006, partielles de juin 2007 et municipales de 2008, le parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais, a conforté son écrasante majorité, lors de scrutins critiqués.