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Gabon : l'austérité fait flamber le coût de la vie
Les Gabonais subissent de plein fouet la cure d'austérité annoncée par le gouvernement en juillet 2018. Sur les marchés de Libreville, la capitale, les prix des produits alimentaires, comme la banane et le manioc, ont flambé.
Il n'y a pas foule au grand marché de Libreville. Sur les étals, des bananes, du manioc des fruits et légumes essentiels au gabon mais qui plombent le porte-monnaie des familles.
En un an, le prix de la banane a presque doublé et l'augmentation a été sensible sur la plupart des produits alimentaires. Les clients se raréfient et se plaignent alors que les commerçantes peinent à se faire une marge.
Le Gabon dépend largement des importations pour nourrir sa population. 400 milliards de Francs CFA soit plus de 600 millions d'euros sont dépensés chaque année par les négociants pour importer des denrées alimentaires. Bananes et manioc viennent du Congo Brazzaville ou du Cameroun. Pour certains économistes, si les importations sont indispensables, la zone d'échange doit être élargie.
En juillet dernier, le gouvernement a préconisé une cure d'austérité drastique. Dans la ligne de mire entre autres les fonctionnaires avec une baisse de salaire annoncée. Quant au panier de courses des familles, il a pris 5% ces derniers mois. Les Gabonais doivent se serrer la ceinture.
En un an, le prix de la banane a presque doublé et l'augmentation a été sensible sur la plupart des produits alimentaires. Les clients se raréfient et se plaignent alors que les commerçantes peinent à se faire une marge.
Le Gabon dépend largement des importations pour nourrir sa population. 400 milliards de Francs CFA soit plus de 600 millions d'euros sont dépensés chaque année par les négociants pour importer des denrées alimentaires. Bananes et manioc viennent du Congo Brazzaville ou du Cameroun. Pour certains économistes, si les importations sont indispensables, la zone d'échange doit être élargie.
En juillet dernier, le gouvernement a préconisé une cure d'austérité drastique. Dans la ligne de mire entre autres les fonctionnaires avec une baisse de salaire annoncée. Quant au panier de courses des familles, il a pris 5% ces derniers mois. Les Gabonais doivent se serrer la ceinture.