Fil d'Ariane
- Accueil >
- Afrique >
- Gabon : présidentielle 2016 >
- Gabon: un ou plusieurs morts dans des violences à ...
En début de matinée, le centre de Libreville était désert et totalement bouclé par la police et des blindés de la gendarmerie après les violences d'hier soir, selon l'AFP.
#Gabon : le point en images sur les violences d'hier à Libreville après l'annonce de la réélection d'Ali #Bongo pic.twitter.com/39RkWKV5Li
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) September 1, 2016
Des scènes de pillages, sans violences, étaient rapportées dans des quartiers périphériques et les communications téléphoniques et internet ont été coupées.
"Il y a deux morts et plusieurs blessés de source sûre", a affirmé Jean Ping évoquant un premier bilan de l'assaut contre son QG, quelques heures après l'incendie de l'Assemblée nationale, point culminant des violences qui ont suivi la proclamation de la victoire à la présidentielle du président sortant Ali Bongo Ondimba.
"Ils ont attaqué vers 01H00 (locale, 00H00 GMT). C'est la garde républicaine. Ils ont bombardé par hélicoptères puis ils ont attaqué au sol. Il y a 19 blessés dont certains très graves", explique Jean Ping qui a précisé qu'il ne se trouvait pas sur lieux et que les blessés n'avaient pas pu être évacués ce matin.
► L'interview en intégralité de Jean Ping qui répond à notre journaliste Antoine Delpierre. Le rival d'Ali Bongo revient sur l'assaut contre son QG et livre son point de vue sur la suite à donner aux résultats de cette élection présidentielle.
Selon nos confrères de RFI, ces violences auraient fait un mort et plusieurs blessés.
#Gabon 6 manifestants de l'opposition blessés par balles à #Libreville Victimes accusent les forces de l'ordre pic.twitter.com/Sq04bzjW6T
— Sébastien Németh (@SebastienNemeth) August 31, 2016
#Gabon #Gabon2016 Victoire de Ali #Bongo annoncée par le ministre de l'intérieur qui a lu chiffres de la Cenap pic.twitter.com/Tp9gYwiBtL
— Sébastien Németh (@SebastienNemeth) August 31, 2016
Le score est très serré puisque le président Ali Bongo devance de seulement 5 594 voix son rival sur 356 890 votes exprimés. Soit un taux de participation de 59.46% sur un total de 627 805 inscrits.
Dès leur proclamation, ces résultats ont été vivement critiqués par l'opposition et une partie de la population. En cause notamment, le taux de participation de 99.93% dans la province du Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo. Le président sortant réélu y a récolté 95.46% des suffrages. L'opposition demande un comptage des voix.
Donc il y a eu 99,93% de votants dans la province du Haut-Ogooué au Gabon (CENAP). Cette motivation, quand même.#Gabon2016
— Paul Verdeau (@P_Verdeau) August 31, 2016
#Gabon cri de victoire en faveur du @PresidentABO #Gabon2016 pic.twitter.com/MW0affIHp6
— Tweet sur le Gabon (@NguemaDimiti) 31 août 2016
#OnDitNon #Gabon2016 #BongoTriche #BongoIsCheating pic.twitter.com/FeRHpaUhBm
— ⚜Golden Hawk♈️ (@Minkoe23) August 31, 2016
A Libreville, des Gabonais sont descendus dans la rue mercredi soir pour exprimer leur colère en criant "Ali doit partir". Des affrontements avec les forces de l'ordre ont été constatés par la correspondante de l'AFP sur place Célia Lebur.
Les forces de l'ordre qui ont utilisé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. Sur Internet, des Gabonais relaient des images de la mobilisation dans les rues de la capitale.
3 jours pour tricher... 3 jours pour aneantir les esperances de toute une jeunesse #BongoTriche #BongoIsCheating pic.twitter.com/iMdQO3XqJX
— FierGabonais (@JonNuggets) August 31, 2016