Même s’il n’a, pour l’heure, pas enregistrer d’attaques directes sur son sol, les craintes d’un débordement djihadiste de la région du Sahel sont désormais ressenties jusqu’au Ghana. Dans le nord, des « criminels », ainsi qualifiés par Accra, ont tenté de faire sauter un pont, lundi 6 février. Le gouvernement ghanéen craint une escalade. Mais aussi que les fortes tensions communautaires ne profitent aux djihadistes. Ceux-ci pourraient, à terme, convoiter un accès à la mer.