Guerre en Éthiopie

Un an après le début de l'offensive de l'armée éthiopienne contre la province du Tigré en novembre 2020, à l'extrême nord du pays, les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) prennent le dessus sur les forces fédérales dans une guerre marquée par de graves exactions contre les populations civiles. Le pouvoir du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est menacé par l'avancée des rebelles vers la capitale Addis Abeba.
De nombreux blessés sont arrivés dimanche 29 novembre dans les hôpitaux de Mekele. Samedi, Addis-Abeba a annoncé que l'armée fédérale avait pris le contrôle de la capitale du Tigré. Une région où la communication est compliquée, comme l'explique Laetitia Bader, directrice à Human Rights Watch pour la Corne de l'Afrique. "Cela fait presque un mois depuis le début des opérations qu'il n'y a plus de contact, ni téléphonique, ni internet avec la région."