Présentation : Linda Giguère / Invité : Rachid N'diaye, ministre et conseiller du président Alpha Condé. Journal Afrique TV5MONDE. Date : 12/03/2015
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A Conakry, l'opposition ne décolère pas depuis l'annonce, mardi 10 mars, du calendrier électoral. La présidentielle aura lieu le 11 octobre prochain. Les communales sont repoussées à 2016. C'est le contraire de ce que demandait l'opposition et celle-ci appelle à la désobéissance civile. Réaction de Rachid N'diaye, ministre et conseiller du président Alpha Condé.
Le pouvoir et l'opposition guinéens sont en désaccord après l'annonce des dates des prochaines élections présidentielle et locales. Le premier tour de la présidentielle doit avoir lieu le 11 octobre 2015 tandis que les élections locales seront organisées "fin mars 2016", a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
L'opposition guinéenne qui réclame l'organisation des élections locales avant la présidentielle, "n'acceptera pas ce coup de force orchestré par la Céni", a affirmé son principal dirigeant, l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo. "La Céni, en inversant l'ordre des élections, prouve qu'elle est une institution à la solde de l'exécutif".
Pour le porte-parole de l'opposition, Aboubacar Sylla, il est impossible d'"accepter qu'une période supplémentaire d'une année soit ajoutée au mandat déjà illégal et illégitime des délégations spéciales", des administrations locales désignées par l'exécutif faut d'élections locales depuis 2005.
>> (Re)voir : Fodé Oussou Fofana, le vice-président de l'UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) exprime son incompréhension après l'annonce de l'élection présidentielle fixée le 11 octobre prochain.