En Guinée, à Kankan, la deuxième ville du pays, un différent linguistique oppose l'imam de la ville, Nanfo Ismael Diaby, et la Ligue Islamique du pays. L'imam dirige la prière en malinké, la langue locale, mais cela lui est interdit par la Ligue Islamique, qui exige que la prière se fasse en langue arabe.