Fil d'Ariane
"Ce mouvement est parti de notre propre expérience avec Samia Saadani (co-fondatrice). Nous avons recueilli une centaine de témoignages sur les réseaux sociaux, notamment Twitter et Facebook. De là, nous nous sommes rendus compte qu'il y existait une réelle problématique, une question d'identité liée aux cheveux."
La question d'identité liée aux cheveux est encore taboue au Maghreb
D'où vient cette connotation négative du cheveu crépu au Maghreb ? "Une des raisons principales, c'est le manque de connaissance de l'identité maghrébine, liée à la négrophobie prégnante en Afrique du Nord puisque le cheveu crépu est lié à une certaine africanité, rejetée par les Maghrébins."
Nous voulions créer un mouvement pour les nôtres
"La réalité maghrébine nord-africaine (...) est clairement différente de celle (questionnant) le cheveu, de l'identité en Afrique sub-saharienne ou aux Antilles (...)."