La France a mis ses menaces à exécution. Mardi 28 septembre, elle a annoncé réduire de moitié la délivrance de visas pour l’Algérie et le Maroc et de 30 % pour la Tunisie. Paris justifie cette décision par le refus des trois pays de rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière dans l’Hexagone. Au Maghreb, où les citoyens en supporteront les conséquences, la mesure est perçue comme punitive. Cette posture de fermeté sur la question migratoire intervient à un peu moins de sept mois de l’échéance présidentielle française.