Il a longtemps parcouru l'Afrique à la tête de l'Union africaine. Ces deux dernières années, c'est son pays, le Gabon, qu'il a sillonné, à la rencontre des électeurs. Jean Ping veut croire qu'il a toutes ses chances dans la course à la présidentielle gabonaise qui aura lieu le 27 août prochain. Il est l'invité de TV5MONDE.
Comme tous les candidats à la présidentielle au Gabon, Jean Ping vient de déposer son dossier à la commission électorale. Le nombre exact de candidats n'est pas connu, mais selon toute vraisemblance, ils seront autour d'une vingtaine.
Sur le plateau de TV5MONDE, Jean Ping expose les raisons pour lesquelles il a décidé de briguer la fonction suprême et tire le bilan de sa tournée de deux ans à travers le Gabon. Une tournée qu'il a achevée la semaine dernière. Il parle des attentes des Gabonais et Gabonaises qu'il a rencontrés. Longtemps proche de la famille Bongo, il explique pourquoi, aujourd'hui, il pense pouvoir incarner une alternative crédible.
Il répond aussi aux critiques qui s'élèvent contre sa candidature, et qui visent notamment son état civil, car son père est chinois. Il s'explique aussi sur la vidéo où il dit vouloir "se débarrasser des cafards" et sur la convocation de la police judiciaire à laquelle, début juin, il a refusé de se rendre.
Longtemps numéro un de la Commission de l'Union africaine, il parle aussi du décalage entre les ambitions d'une certaine Afrique porteuse d'espoir et les besoins des Africains, qui, dans de nombreux pays, sont encore souvent élémentaires : l'eau, l'électricité, le logement...