Le barrage a cédé dans la nuit de mercredi à jeudi 10 mai, libérant des torrents d'eau. Les maisons ont été emportées et les habitants endormis n'ont pas vu la catastrophe arriver. Le bilan provisoire est lourd : au moins 41 morts. Ce drame est survenu au Kenya, dans la ville de Nakuru.
Les services de secours ont travaillé toute la nuit pour sauver ceux qui pouvaient encore l'être. Des blessés sont transportés dans des draps ou à bout de bras, parfois même par des proches, avant d'être évacués en ambulance vers les principaux hôpitaux de cette région agricole du centre du Kenya.
A l'origine du drame, la rupture d'un barrage, mercredi 9 mai aux environs de 21h. Les flots, d'une puissance exceptionelle, ont tout emporté sur leur passage et littéralement balayé les modestes habitations sur un rayon de près de deux kilomètres. Pris par surprise dans leur sommeil, beaucoup n'ont pas eu le temps de fuir... Et les rescapés, une fois le jour levé, ne pouvaient que constater l'étendue des dégâts : rien, ou presque, n'a résisté.
Plusieurs centaines de personnes ont perdu leurs maisons. Sur le visage des sinistrés, le désarroi est clairement visible. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place.
Plusieurs dizaines de personnes sont mortes, dont beaucoup d'enfants. D'autres sont encore portées disparues. Et l'inquiétude persiste : deux autres barrages seraient sur le point de céder, non loin de là. Depuis le mois de mars, les inondations se multiplient au Kenya. La saison des pluies est particulièrement virulente en 2018, elle a déjà fait plus de 170 victimes.