Les supporteurs du président sortant Uhuru Kenyatta se remobilisent à Nairobi pour la première fois, en vue du deuxième round contre Raila Odinga... Ambiance fiévreuse...
C'est un vrai combat qui se prépare, avec toujours la même affiche entre deux poids lourds. Les supporteurs du président sortant Uhuru Kenyatta se remobilisent à Nairobi pour la première fois, en vue du deuxième round contre Raila Odinga... Ambiance fiévreuse... Après l'annonce le 1er septembre de l'invalidation du scrutin présidentiel par la plus haute instance judiciaire du Kenya, le pouvoir clame qu'on lui a volé la victoire.
Dans la présidentielle kenyane, tous les coups sont permis, à l'image de ce clip de campagne du président Kenyatta, qui décrit l'apocalypse en cas de victoire de son rival Raila Odinga.
De son côté, Odinga accuse le président Kenyatta d'avoir trop bu, lorsqu'il avait critiqué publiquement la décision de la Cour suprême.
Et les coups bas se multiplient : comme la défection spectaculaire d'un ancien gouverneur au profit de Kenyatta ou encore des accusations d'avoir pioché dans les caisses publiques.
Reste que le chef de l'Etat kényan s'est résigné à un nouveau scrutin, prévu le 17 octobre. Mais il défie son adversaire qui veut imposer des conditions, notamment le départ de plusieurs plusieurs responsables de la commission électorale.
Alors boycottera ou ne boycottera pas ce second round de la présidentielle ? la stratégie de l'opposant Raila Odinga n'est pas claire. Quoi qu'il en soit, le Kenya fait preuve d'une maturité exemplaire : pour la première fois, l'opposition qui conteste légalement les résultats, obtient gain de cause, devant la justice.